lundi 22 juillet 2013

FESTIVAL "VOIX VIVES " en MEDITERANNEE, à SETE










Depuis le 19 juillet, 
Jusqu'au 27 Juillet
a lieu à Sète le 
Festival  


(cliquez sur ce titre pour accéder au programme complet)

Qui rassemble conteurs, poètes et musiciens ,
issus de tous les rivages 
du bassin méditerranéen ....
Pour des soirées ,
des matins,
des moments,
des nuits magiques   ...

Nous y jouerons "les Filles Rouges"
 ce Jeudi 25 Juillet
-spectacle gratuit -

de 18 à 19h , place de la mairie







et la Compagnie Cacahuète 
vous propose tous les jours ses 
"Petits salés"
inédits 
à découvrir 
Et à déguster
sans modération ....



Bonne semaine à vous tous !



 


dimanche 21 juillet 2013

L'été où j'ai appris à nager








J'ai appris à nager il me semble autour de 6 ans,
Côté Atlantique, 
A Granville ,
Sur la plage 
du
 Plat gousset


Dans un bassin tout en longueur ,
 Genre de piscine d'apprentissage ,
nommée pompeusement "Piscine Nausicaa"
J'ai encore dans l'oreille le 
"Grenouille, Écarté , Serré ! "
du maitre nageur  ,
Et de mon application à bien mettre les mains en cuillères,
en étirant les bras sur les côtés 
pile poil au bon moment par rapport au "Grenouille..." des jambes.
Car tout est dans la coordination , 
pour atteindre flottaison et propulsion maximum.
Ma sœur a appris en même temps je crois .
C'est un peu flou tout ça.
mais en fait , non,
 Elle était carrément trop jeune, il faudra que je lui demande où... 
mon père vient de me dire que Granville ,c'était en 1962..

 On ne nous a jamais fait sauter ou plonger, pour entrer dans l'eau.
La pédagogie d'alors ne préconisait pas une familiarisation avec le milieu aquatique basée sur l'instinctif.
Pas de  ploufs préalables  .

Le moment fatidique où le nombre de flotteurs en liège sur la ceinture de nage a tellement diminué,
qu'il est vital de remuer ses abattis comme on vous l'a appris 
en essayant de ne pas trop relever le menton 
( ce qui fait plonger les fesses! )
avec l'espoir de ne pas boire la tasse..
Et soudain , génial , le poisson gigote et barbote!
Mettre la tête sous l'eau , oui, 
Mais j'ai toujours peu aimé ça, 
même si par la suite, vers 13- 14 ans
Au bord de la grande bleue du sud , 
j'ai adoré nager avec un masque , 
avec notre amie Anne qui connaissait tous les petits rochers où poser les pieds pour se reposer.
nous la suivions à la queue leu leu 
dans cette crique appelée "Les Marguerites" 
aujourd'hui inaccessible en raison de la privatisation arbitraire du chemin d'accès ...

Mais revenons à cet été à Granville:
Nous logions dans l'appartement prêté par des cousins ou amis de mes parents ,
La maison était dans un quartier ancien :
De la fenêtre , nous voyions le port , et avons ainsi admiré le feu d'artifice du 14 Juillet .
Le rez de chaussée était sombre, 
une enfilade de pièces au charme vieillot,
habité par les propriétaires , assez âgés dans mon souvenir ,
 Mais qui avaient une petite fille , 
fine et brune ,
 avec des nattes 
et de jolies jambes bronzées ,
chaussée de sandales de toile blanche  :
Anne-Marie .
Elles nous a accompagnés dans quelques unes de nos promenades, car étant fille unique , elle était assez timide et solitaire ,
et fut ravie de trouver deux compagnes de jeu pendant ces vacances.
Entre autres , je me souviens d'une visite de jardin zoologique et d'un perroquet ..
Il me semble que son père , Maurice Collignon,
était peintre 
( il me revient l'image de portraits qu'il nous avait montrés)
ou écrivain, 
ou les deux à la fois,
en tout cas féru d'histoire locale :
Il avait écrit un livre -jeunesse sur le corsaire à la jambe de bois




Que nous avons acheté ou qu'ils nous ont offert..
Il doit trainer encore quelque part chez mes parents dans la bibliothèque d'une des chambres réservées aux petits enfants..

Ce même été , 
il y eut une énorme tempête : les vagues sautaient par dessus le parapet du Plat gousset..
Très impressionnant!
Par mauvais temps , pas de leçons de natation.
Le casino ou il y avait un cinéma proposait 

 "Les vacances de Mr Hulot"









Nous y sommes allés , 
j'ai bien aimé,
mais c'est seulement bien plus tard que j'ai pleinement apprécié l'humour délicieux et nostalgique de ce film culte de Jacques Tati. 

Depuis ce temps , 
je nage occasionnellement ,
Mais n'ayant appris que la brasse non coulée,
Le crawl m'est complètement étranger
Je nageotte, pourrait on dire  
 Tantôt sur le ventre ,
 tantôt sur le dos ,
(bien meilleur pour les cervicales)
Avec une prédilection pour la nage sur le côté 
dite Nage indienne.
Mais je ne m'éloigne jamais trop au large...
Vous me direz que je pourrais aller à la piscine , en plus c'est bon pour les kilos...

Bon, je ne sais pas vous, 
Mais j'ai comme une petite faim !
il est temps d'aller manger.

Pas de littoral cette année ,
du moins cet été ..
Mais la campagne ardéchoise ressemble fort à la Provence! 


lundi 15 juillet 2013

La Nuit des Sangliers



 Nuit chaude et bruissante d'insectes et oiseaux nocturnes

Fenêtre grande ouverte sur la campagne

Il est très tard 
autour de Minuit et demi,
Je ne dors pas encore, 

 Quand soudain , du dehors,
 Des bruits insolites
Montent jusqu'à la plateforme de bois qui nous sert de chambre .
Dans un demi-sommeil , 
J'essaie de situer l'origine de ce remue ménage :
Frottement, piétinements,  branches cassées ,
Grognements sourds , reniflements ,
Agitation désordonnée .

Tout Au début , 
j'ai pensé qu'un oiseau était entré ,
 Et battait des ailes dans la pièce 
en cherchant à s'envoler à nouveau,

Mais non, ce n'est pas si près... 

 En me penchant au bord de la mezzanine ,
Complètement éveillée à présent ,
Je perçois mieux la nature de ce qui se passe à l'extérieur,
En contrebas 
Mais où exactement...


On dirait qu'une armée sauvage des Ages anciens
Mène grande sarabande dans les fossés herbeux
Non loin du puits , 
Des rosiers et des plans de pommes de terre...

Je ne parviens à rien distinguer dans le noir,
Mais je sais maintenant que ce sont des sangliers en grand nombre...

Où est donc Shalimar?

Heureusement je fini par l'apercevoir, tapis dans le massif ..

J'entends même des bruits de mastication : Croc ,Croc !

Pourvu qu'ils ne fassent pas festin des pommes de terre nouvelles!

Soudain, sur la route , une voiture , arrivée à vive allure sur la route au niveau de notre  chemin ,
freine avec un HIIIIIIIIII!! suraigu 
avant de repartir , visiblement sans dommage :
Aussitôt une cavalcade invisible  dévale dans le pré ..
Certainement ,l'un de ces gros animaux a du traverser brusquement,
et causer une sacrée frayeur au conducteur...

Je remonte me coucher...
Silence revenu

Mais au bout d'un quart d'heure ,
la compagnie est revenue en catimini
L'oreille aux aguets 
Accoudée à la fenêtre j'imagine .....








Ce soir , 
Au retour du concert 
de la 

Dirigée par coline Serreau,

A Bourg st Andéol,


 Je monte la garde!





samedi 13 juillet 2013

Au jour les jours





Pour tout vous dire...
J'ai beau être en vacances,
J'ai la sensation d'avoir tant à rattraper.....
Que les journées ne sont pas assez longues pour réaliser peu à peu les diverses choses qui me tiennent à cœur et aux mains.. 

1/  commencer et terminer le deuxième petit gilet coton
( promis pour mes deux biquets )
Le premier est à la bonne taille ,ouf!






2/  Surveiller et arroser les tomates....
Première mangée hier...
Ainsi que les premières pommes de terre cultivées par V.







3/ Se souvenir avec délices des deux journées stage
Arts plastiques
1 et 2 Juillet
Un peu plus haut en Ardèche ,
Une première pour moi, en tant que "formatrice"
Appellation qui ne me correspond pas trop
Car c'est plutôt une situation d'échanges et de propositions..

Un retour à l'équilibre entre musique et peinture...

Mélanges colorés
Essais Monotypes
Inventions autour du carton...
Un groupe exclusivement féminin
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Deux journées pour entamer l'été..
























Hier soir, concert nocturne d'un orchestre à cordes de jeunes musiciens de Malaga,
Au palais des Évêques de Bourg st Andéol 
 
( Découverte d'un compositeur, Karl Jenkins)
L'allegretto de son concerto grosso pour cordes est en écoute sur mon mini-lecteur )


Un régal !!!



Et maintenant..
Rangement tous azimuts:
Nouvelles étagères pour les livres trop entassés
Confiture d'abricots:
Casser les noyaux pour récupérer les amandes à ajouter..
Tellement meilleur !
Sorbet à la banane pour tester la turbine magique
Petites crèmes caramel à sortir du four
et tout à l'heure...
Partir au Val des Nymphes,
De l'autre côté du Rhône

Chez


Magnifique lieu d'exposition pour l'Art contemporain
A La Garde Adhémar.


 A partir d'aujourd'hui:

Les ouvres de
Janos Ber


 



Né à Budapest en 1937, Janos Ber arrive à Paris en 1957, attiré par la peinture de Cézanne; il s'inscrit aux Beaux-Arts de Paris. Deux ans plus tard, deux évènements importants vont marquer sa vie d'artiste: la rencontre avec Simon Hantaï et la découverte de la peinture américaine de Sam Francis, Rothko et Pollock. Depuis cette époque, il ne cesse de travailler et d'interroger la couleur, la forme et l'espace.


Formes découpées, assemblées, lignes tracées, repentirs : la ligne et la couleur, toujours en relation avec le blanc du papier ou de la toile, dans l'espace du tableau ou à l'échelle de l'architecture, font émerger des figures complexes, vivantes, émotionnellement chargées. Bien que non figuratif, Janos Ber ne se considère pas comme un peintre abstrait. Sa peinture est l'image d'un mouvement émotionnel, physique et mental, un mouvement qui est le sien. La peinture n'est pas informelle, elle tend en permanence vers la construction d'une forme, d'une image. 



Au musée départemental Matisse, l'exposition se concentre sur la période allant de 1990 à nos jours. En ouverture de l'exposition, le visiteur est immédiatement plongé dans un espace créé spécifiquement par l'artiste où les peintures murales environnent le spectateur. 
A Kerguéhennec, l'exposition propose un parcours, non chronologique, qui remonte au fil du temps, d'aujourd'hui à 1959. On y découvre les étapes clés du parcours de l'artiste et on comprend, qu'au-delà des ruptures apparentes entre les différentes périodes qui se succèdent, il existe une ligne continue sous-jacente : la mise en tension de la construction de la forme et de la circulation de flux.



«  Pour moi, peindre, ce sont seulement des lignes que je trace les unes après les autres, dans une certaine direction, se rapprochant, s’écartant, se coupant, animées plus ou moins . »


L’art pictural de Janos Ber est celui du montage, montage entre des lignes, des formes, des couleurs et le fond infini de la toile.
Pour cet homme né à Budapest en 1937, établi en France en 1957, la peinture est donc une mise sous tension qui permet à son auteur de transposer la vie même sur la surface vierge des toiles. Deux lieux lui rendent actuellement hommage: le Musée départemental Matisse du Cateau-Cambrésis et le centre Pierre Tal Coat de Kerguéhennec. Dans le premier, la dette envers Simon Hantaï est clairement perceptible avec ses espaces froissés, bariolés. Dans le second, on comprend également combien Rothko ou Pollock furent essentiels pour lui. De Rothko, il retient la notion de champ coloré qui vibre, s’avance vers le spectateur ; de Pollock, l’intuition que le fond est une arène dans laquelle le peintre entre sans idées préconçues, si ce n’est celle d’animer la toile par des motifs toujours renouvelés. (Connaissance des Arts)
 

lundi 1 juillet 2013

Une nuit en robe de Lune..




Belle au visage si blanc
Traine d'argent 
Robe diaphane






Danse au dessus des collines du sommeil
 Tous les chats gris de la nuit
Te feront une escorte à la mesure de ton rang:

Brodeuse des écritures féériques 
Chuchoteuse d'histoires oubliées
A glisser sous l'oreiller





Pale chevelure ondulante de nuées ,

Viens te pencher au bord de nos rêves 
Effleurer ma joue ,
Caresse de soie
 
Laisse le vent emporter plus loin ta chanson







Plume envolée

Écume de mer 
Sur la dune

Au delà des champs endormis






Lune.