dimanche 25 janvier 2015

Tricoter = Respirer = Sourire avec les doigts




Travailler de ses mains 
Aide à garder la Joie
en soi
et pour les autres..





 Porter de la couleur 
Pour s'armer contre le froid du monde






Revendiquer une certaine excentricité
empêche de vieillir dans sa tête

Et permet d'échapper à la morosité...








Je vous laisse , 
je retourne manier les aiguilles près du poêle ,
Le mistral est effrayant aujourd'hui!
Mieux vaut rester au chaud!




samedi 24 janvier 2015

Couleurs du ciel





 Ce 1er Janvier dernier
Le ciel du retour était d'une splendeur incroyable..



































































Nul ne pouvant jamais prévoir l'imminence du chaos...

Se fondre dans cet infini paysage

 La Nature nous ouvre le cœur à la Beauté  .


 Goûter la saveur fugace de ces couleurs intenses

Et suaves

Délices de loukoums,


 Essence de rose 


Pétales de miel

Bel Orient des légendes ..










lundi 12 janvier 2015

La Musique sauvera le monde....



Pour Drora
qui adorait ces musiques mélangées,
Pour tous les enfants du monde

Dansons 
Dansons
Pour conjurer la haine.
 

Jouons , chantons,
 pour ne pas sombrer

Pour toutes les couleurs chatoyantes
Qui font notre humanité













vendredi 9 janvier 2015

Vie après




Dessin à chaud,
 par mon fils Thomas,
Graphiste à Nîmes

"Attention au retour de crayon !"












Et ce très émouvant témoignage


Lu sur le site de

TELERAMA

J’étais Charlie

  • Marie-Hélène Chabert





Ouvrir des lettres d'amour (ou d'insultes), discuter économie avec Bernard Maris, adopter une chatte, découvrir le métier qu'elle exerce actuellement à "Télérama"… Notre collaboratrice a vécu tout ça à “Charlie Hebdo”. Elle se souvient.

Il y a tout juste une semaine, chez mes parents, mon père ressortait une carte postale sur laquelle figurait mon visage, croqué par le dessinateur Bernar, au milieu des visages de tous les gens de Charlie Hebdo de l'époque (1995) : « Je suis retombé là-dessus. Tu as des nouvelles de Charlie ? » 
Puis, dans le train qui me ramenait à Paris, alors que je lisais Pour en finir avec Dieu, du biologiste darwiniste Richard Dawkins, j'y relevais la mention du journal français qui avait eu le courage de publier les caricatures danoises de Mahomet.
Rétrospectivement, en ce 7 janvier…

C'est vrai que je l'ai un peu perdu de vue, Charlie, tout ce temps, vingt ans depuis mon arrivée là-bas, à la faveur d'une conférence de rédaction où j'avais demandé à être conviée, dans les locaux de la rue Abel-Hovelacque, derrière la place d'Italie, fervente lectrice du nouveau Charlie depuis 1992. Val m'avait dit ce jour-là qu'ils cherchaient quelqu'un pour faire un peu tout (secrétariat, standard, abonnements), et j'avais insisté pour avoir le poste et être des leurs, démissionnant de mon boulot d'alors. J'y suis restée jusqu'en 1997. J'ai vécu avec eux les grèves de 1995, les premières mairies FN, la mort de Mitterrand.








« Dédicace à l'habitante du 5e que j'étais alors, sur la page de garde
du livre Revoir Paris », Marie-Hélène Chabert.



Charlie c'était les déjeuners de l'équipe au restaurant Chez Paul, rue de la Butte-aux-Cailles, les cafés au Réveille-Matin, avenue des Gobelins.
Charlie c'était les lettres d'insultes, et parfois d'excréments, qui arrivaient au courrier.
Charlie c'était aussi les lettres de gratitude, les lettres d'amour.
Charlie c'était le bonheur de découvrir le journal imprimé le lundi matin.
Charlie c'était Philippine, la chatte que j'avais adoptée par l'entremise de Luce Lapin, qui s'occupait de la rubrique SPA.
Charlie c'était Gérard, le vendeur à la criée de la rue Mouffetard, qui venait chercher ses paquets de journaux toutes les semaines.
Charlie c'était la conférence de rédaction du mercredi et l'affichage de tous les dessins prétendant à la couverture, puis le choix débattu, avec passion, rires, discussions autour de celles « auxquelles on avait échappé ».
Charlie c'était les discussions avec Bernard Maris sur Keynes ou Marx, car je venais de terminer des études d'économie.
Charlie c'était là que j'ai découvert le métier que j'exerce aujourd'hui, la correction ; à ce moment-là que j'ai décidé de m'y former ; là qu'on s'est montré très compréhensif pour m'accorder un congé formation, m'aidant à accomplir ce dont j'avais envie, simplement parce que j'en avais l'envie, et le droit.
Charlie c'était Gébé, Cavanna, Boujut, Pasquini, tous morts depuis, eux aussi.
Charlie c'était Luz le surdoué, le gamin, le facétieux.
Charlie c'était quand on a « sauté sur Toulon », fin 1995, prenant tous le train pour le Var pour une rencontre et la présentation d'un livre en réaction à l'élection du FN Le Chevallier à la mairie.
Charlie c'était la pétition lancée pour faire interdire le Front national.
Charlie c'était Charb, d'une intelligence exceptionnelle, une intelligence sobre, sans esbroufe, d'une droiture sans faille. Charb qui disait : « Comment peut-on être fier d'être français ? Fier d'être corse, ou breton, ou ci, ou ça ? Comment peut-on être fier de quelque chose qu'on n'a pas choisi ? »
Charlie c'était parce que j'étais fière, moi, de les avoir choisis.



///////////

Et moi qui adore Cat Stevens
J'espère ...


 Wild World by Cat Stevens on Grooveshark


 

mercredi 7 janvier 2015

Aujourd'hui






Voir l'image sur Twitter






 


 Que dire ?
Rien
qui n'ait été déjà énoncé 
Mais
Pleurer et hurler 
Refuser 
Tenir bon 




Hier
Nous avons perdu brusquement une vieille amie 
du village ;
Drora
endormie
Cœur éteint 
en début d'après midi
Une bénédiction 
Cette douceur ,
Face à la violence ambiante

D'assister à ce qui a eu lieu aujourd'hui
lui aurait doublement brisé ce coeur 
qu'elle avait si fragile.


Ce début Janvier me glace le sang.

Je vais ressortir 
l'album
du grand Duduche de mes années lycée ,
C'était le bon temps

CABU
je t'aime











samedi 3 janvier 2015

Traverser le Temps



La lisière est ténue entre l'Avant et l'Après
Le passage se fait sur la pointe des pieds
En escarpins de velours
Rester suspendu entre deux années
Ce n'est guère confortable

Sauter par dessus les douze coups de Minuit
 Transgresser les conseils de la bonne fée
Et rester comme une citrouille en panne 
Au beau milieu du Rien ..
C'est l'occasion ou jamais !
Nul besoin de carrosse pour voyager 

Les paysages sont à double sens
On peut rouler sans bruit 
D'un bout à l'autre du récit
Sans en connaitre la fin

Nos vies sont des contes à dormir debout ,
Trouver la bonne serrure pour la clé des songes
Cachée au fond du jardin,
Voilà le secret.
L'étoile veille 
Et le chat noir et blanc revient soudain
Derrière les herbes folles 
Pour nous sourire de très loin.

Je vous envoie ces images d'une traversée 
De haut en bas
du pays ,
Juste avant le passage
Vers 
2015
Que je vous souhaite 
Aux couleurs de vos rêves les plus fous

La morosité ne peut rien contre les rêveurs...
Alors...