Puisque tel est mon quotidien dont je ne peux que me réjouir!!
Je laisse venir le flux disparate
Je ferai le tri quand l'urgence sera.
Au programme, tout d'abord,
Ma nouvelle exposition dans le Gard , à Pont st Esprit
Où j'ai longtemps habité,
Dans les locaux de la très belle librairie d'André Zaratzki.
Je reviens d'ailleurs tout juste de l'installation -accrochage.
Vernissage vendredi prochain 4 Septembre A partir de 18h.
Puis, O joie!
Retour des "Filles Rouges"
pour célébrer les prochaines festivités du vin
non loin de Sète et Béziers,
à VIAS. retrouvailles avec les complices ! nous jouons Dimanche 13.
Entre temps , la rentrée musicale
en milieu scolaire se fera peu à peu..
Retrouver les amis enseignants et leurs classes
pour de nouvelles aventures...
Septembre au goût de fruits.... nous croulons sous les figues Les confitures attendent la dégustation future bien au calme dans la cave...
En bonus, ce cadeau à écouter:
Musiques qui se mêlent
Improvisation magnifique Piano et oud Orient et Occident, J-F Ziegel et S Fergani,
Arabesques festives qui font danser l'espoir ,
Pour donner tort aux oiseaux de mauvaise augure
Cerise sur le gâteau L'émission de cette fin d'après midi sur France Inter "La preuve par Z" Mention particulière pour l'improvisation finale de Jean-François un véritable délice....
La
nudité de son corps en image glacée, pétrifiée,
se mire et le reflet
palpite
car le plaisir du souffle parfumé de la montagne battue par le
vent... une caresse sur le ventre, fil de soie, attouchements nocturnes, moiteur parfumée de benjoin, sommeil de l'ombre de la caverne
refuge de Charon,
enveloppant encore
ses formes alanguies.
et sa toute dernière publication le 29 Juin.
Les jours de maladie
Ils sont gris. Qu'en dire? Ce sont des jours de grande mélancolie. Parfois une larme furtive Un geste qui nous fait penser à l'étreinte, Celle de l'être aimé, Celui que l'on parcourt avec des lèvres fiévreuses, On se souvient des mots de l'amour, Ceux que l'on murmure Des mots inaudibles, Des mots de chair en pâmoison qui ne sont plus Des mots de sexe. Un chant. Un cri. Le sourire d'un ange .
Qu'il a fait précéder d'un poème de Charles Baudelaire
Tristesses de la lune
Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse;
Ainsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d'une main distraite et légère caresse
Avant de s'endormir le contour de ses seins,
Sur le dos satiné des molles avalanches,
Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,
Et promène ses yeux sur les visions blanches
Qui montent dans l'azur comme des floraisons.
Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,
Elle laisse filer une larme furtive,
Un poète pieux, ennemi du sommeil,
Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,
Aux reflets irisés comme un fragment d'opale,
Et la met dans son cœur loin des yeux du soleil.
Charles Baudelaire
J'aime à penser que, Délivré enfin de tous ses maux , Il converse désormais avec tous ces poètes immortels Qui ont nourri et inspiré sa plume, Et peut visiter à nouveaux les lieux chers à son cœur: Casamance, Afrique des griots au son des musiques qui font danser...
A Kafountine au Sénégal il aurait tant aimé finir ses jours, Y ayant travaillé en théâtre et écriture avec les collégiens de cette ville Son attachement pour l’ancestrale terre d'Afrique était puissant et authentique.
Dix heures du matin, retour de la
haute mer, le fond de la barque est recouvert d'un filet parfois déchiré
par le poids excessif d'une pêche miraculeuse. Les sardines sont encore
vivaces. On les voit sauter ainsi que les bonites et parfois de longs
poissons argentés.
Les pêcheurs sautent sur la plage et
tirent la barque sur le sable. Les femmes déchargent la cargaison
frétillante et commencent à nettoyer les prises engluées de sable et de
coquillages parasites. On prépare le feu de fagots sur lequel les
sardines vont griller en dégageant une odeur qui pénètre les narines et
envahit le cerveau.
Le repas terminé une douce torpeur
s'empare des corps. Les hommes s'étendent sur le sable et le visage
recouvert d'un fin tissu de soie s'endorment et reposent leur corps épuisé
par la navigation nocturne.