mardi 31 août 2010
lundi 30 août 2010
mercredi 25 août 2010
La Saveur du plaisir /4
Pauline s'est presque assoupie durant le trajet ,pourtant rapide .
Le quartier où elle habite est juste de l'autre côté du grand parc qui borde l'immeuble où réside l'inconnu au balcon. Mais , à pied , elle aurait bien mis trois quart d'heure pour rejoindre ses pénates .
Sur ses genoux le sac de "Berbérian " , entr'ouvert , laisse voir le tissu vaporeux couleur fumée . Elle adore le gris , tous les gris d'ailleurs : gris souris , pastel , perle , acier, nuage , orage , vert de gris ,gris-bleu , gris des soucis enfuis , gris de tous les chats de la nuit , gris des soirs d'ivresse , de ciel qui pleure à petites gouttes pressées , gris-gris porte bonheur en plume de tourterelle et tant d'autres nuances ignorées . Autant qu'elle aime ces teintes subtiles elle affectionne les matières . Toucher , caresser les étoffes . Sans doute ce goût remonte-t-il à son enfance passée auprès d'une mère couturière-costumière :
La grande table en bois éraillé jonchée de tissus , fils et rubans , quel trésor pour une petite fille curieuse et inventive. Très vite , elle s'était amusée à coudre de drôles de falbalas pour sa poupée avec les chutes qu'on lui laissait . Et puis, elle avait sa boîte à collection où elle gardait les plus belles bribes , boutons- bijoux ,paillettes dépareillées et morceaux de fourrure si douce , qu'encore aujourd'hui , certains soirs de brume trop lourde , elle aimait à en sentir le contact contre sa joue comme un souvenir précieux .
Elle sort de sa torpeur en sursaut lorsque la belle voiture s'arrête devant la petite résidence à 5 étages du Clos des Marronniers . " Alors , c'est bien ici ? j'ai suivi vos indications à la lettre pendant que vous dormiez . Vraiment , merci encore pour le sauvetage de tout à l'heure! Tenez ! voici une invitation pour une soirée où je participe en tant que membre d'un jury . Vous verrez , c'est très chic ! et il y aura un buffet délicieux ! je serais ravi de me faire pardonner mes mauvaises manières ! " Il tend à Pauline un épais carton orange , et déplie sa grande carcasse pour sortir de la voiture et ouvrir galamment du côté de sa passagère . Celle-ci , s'extirpe du siège et se penche pour récupérer son sac et ses emplettes . II s'avance aussitôt " Attendez , laissez- moi vous aider ! " Il saisit le grand sac et en profite pour y glisser une main fureteuse : "Hmm! ravissant ! j'espère que vous la porterez , si vous venez à cette soirée .. Mais vous viendrez, n'est-ce-pas ?
-Heu ! oui.;peut-être", balbutie Pauline ," Je ne sais pas , je suis très occupée , vous savez , je travaille , je n'ai pas beaucoup le temps de m'amuser ..
- Mais le Samedi ? vous travaillez aussi le Samedi , CE Samedi ?
- Je verrai , je ne vous promets pas , je dois en parler à Franck.
-Ah! , s'il y a un Franck , c'est une autre histoire .. ils ne sont pas commodes les Franck que j'ai connu !
Mais bon-sang ! amenez-le votre Franck , il doit bien être gourmand!
Tous les hommes le sont , moi le premier , la preuve ! "
Henri glisse les anses du sac "Berbérian " dans la main de Pauline , et , "SMACK!" lui plante un baiser sur la bouche , comme ça , tout à trac !
" Ma dernière fraise de la saison , quel régal ! A bientôt ! chère Pauline à la jolie robe de passe-muraille !"
La voiture tourne le coin de la rue .
Pauline glisse sa clé dans la porte du hall de la résidence, en pleine flottaison cotonneuse .
A la lumière de l'entrée , elle déchiffre le carton d'invitation :
2èmes TROPHÉES DU GOÛT
SAMEDI 15 SEPTEMBRE
Grand Hôtel des Glycines
18H
Soirée présidée par Henri GRENU
Critique gastronomique
Grand Chevalier du Mérite Agricole,
Qui dédicacera , à cette occasion , son dernier ouvrage :
"La Saveur du Plaisir"
Qui dédicacera , à cette occasion , son dernier ouvrage :
"La Saveur du Plaisir"
samedi 21 août 2010
La Saveur du plaisir / 3
Pauline recule un peu devant l'escogriffe qui passe soudain devant elle en trombe , fonçant littéralement vers la cuisine d'où s'échappent des effluves assez alarmantes : la preuve du désastre , des exclamations rugissantes assorties de bruits d'ustensiles bousculés et robinet ouvert à la diable. Prudemment, Pauline approche de l'antre de l'ogre et risque un œil : sur une vaste table en pierre ou en marbre , une plaque de cuisson exhibe de petites formes carbonisées ,dont on serait bien en peine de définir la substance d'origine..
" Regardez-moi ce carnage!! deux heures de préparation! Mes délicatesses réduites en cendres !"
Pauline toussote légèrement : " Je ne voudrais pas déranger , mais vous serait-il possible de m'indiquer la station de taxis la plus proche , car avec cet intermède , il est fort tard et je suis attendue chez moi où l'on doit commencer à s'inquiéter.
- Mais où avais-je la tête ! veuillez m"excuser , ma chère! vous m'avez sauvé d'une nuit sur ce balcon! j'enfile une tenue plus adaptée aux circonstances et je vous ramène en voiture, c'est le moins que je puisse faire pour vous remercier! "
Henri s'éclipse de l'autre côté du salon où l'on aperçoit un couloir menant au reste de l'appartement La jeune femme s'assoit un moment dans l'un des canapés , épuisée par cette journée et sa conclusion imprévue.
Son hôte réapparait rapidement , chaussures aux pieds , tout à fait convenable : pantalon mastic et chemise flottante d'un orange flamboyant.
Allez hop! Fouette cocher! La voiture grise garée juste en bas sous les arbres de l'allée emporte Pauline vers sa banlieue . La nuit est encore tiède , un sillage de l'été qui s'attarde .
Le profil du conducteur se dessine en ombre chinoise .
Drôle de zèbre.
Pauline toussote légèrement : " Je ne voudrais pas déranger , mais vous serait-il possible de m'indiquer la station de taxis la plus proche , car avec cet intermède , il est fort tard et je suis attendue chez moi où l'on doit commencer à s'inquiéter.
- Mais où avais-je la tête ! veuillez m"excuser , ma chère! vous m'avez sauvé d'une nuit sur ce balcon! j'enfile une tenue plus adaptée aux circonstances et je vous ramène en voiture, c'est le moins que je puisse faire pour vous remercier! "
Henri s'éclipse de l'autre côté du salon où l'on aperçoit un couloir menant au reste de l'appartement La jeune femme s'assoit un moment dans l'un des canapés , épuisée par cette journée et sa conclusion imprévue.
Son hôte réapparait rapidement , chaussures aux pieds , tout à fait convenable : pantalon mastic et chemise flottante d'un orange flamboyant.
Allez hop! Fouette cocher! La voiture grise garée juste en bas sous les arbres de l'allée emporte Pauline vers sa banlieue . La nuit est encore tiède , un sillage de l'été qui s'attarde .
Le profil du conducteur se dessine en ombre chinoise .
Drôle de zèbre.
mercredi 18 août 2010
La saveur du plaisir / 2
Merci à Doumé de la compagnie "Cacahuète" pour sa bien involontaire participation à cette histoire!
Gâce lui soit rendue!
Pauline marche d'un bon pas . Il est presque 21 h et Franck doit commencer à tourner en rond dans l'appartement . Elle lui a pourtant bien dit de ne pas l'attendre pour souper , mais , nerveux comme il est , il a déjà du engloutir un paquet de chips entier en regardant les infos ,au lieu de faire doucement réchauffer l'osso-bucco- , tout prêt dans la casserole.
Tout en longeant le parc des Alouettes , elle lève les yeux vers les beaux immeubles anciens qui bordent l'allée . Des lumières sont allumées et l'on devine des intérieurs douillets derrière le voilage des fenêtres . Elle se verrait bien attablée là-haut : vaisselle délicate , verres scintillants , nappe empesée couleur rose-thé .Vêtue de sa belle robe neuve , elle tend à ses invités le plat de petits filets de rougets marinés sur salade mêlée vinaigre balsamique et pignons grillés : " Juste un amuse-bouche, une bagatelle!" tandis qu'un sommelier leur verse un vin blanc très frais en accompagnement..
Toute à sa rêverie , elle ne prête tout d'abord pas attention aux vociférations qui semblent tomber du ciel ou plutôt ,des arbres encore touffus pour ce mois de Septembre :
" Foutre de connerie de merde de putain de porte!!! Saloperie !" Le tout accompagné de bruits divers , du genre coups de pieds , tambourinades et cliquètements métalliques.
Elle lève la tête et aperçoit sur un balcon du 3ème étage , un grand gaillard en tenue légère ,qui essaie,visiblement sans succès d'ouvrir la baie coulissante donnant sur son appartement . ...
Pauline sent un léger fou-rire poindre au bout de son nez , un certain chatouillement de la narine gauche qui ne trompe pas ... mais elle se contient , et baisse pudiquement les yeux , car , elle vient de repenser aux conseils de sa grand-mère , qui , grande experte en séduction d'un autre âge , estimait qu'une demoiselle "comme il faut" ne doit pas dévisager les messieurs inconnus .
A vrai dire , elle ne voit pas grand chose du visage mais par contre , de fortes jambes poilues , des bras agités de moulinets ...A l'oreille la voix est puissante et bien timbrée , mais le vocabulaire laisse à désirer.
Elle s'apprête à poursuivre son chemin , quand le tonitruant personnage , se penchant au balcon l'apostrophe soudain:
" Eh! vous! s'il vous plait!! aidez-moi! cette fichue porte coulissante ,Clac !sécurité bloquée, et me voilà sur ce balcon ! En caleçon !
-Oui, mais comment puis-je vous aider , je ne peux entrer dans l'immeuble !
-Mais si! que diantre ! je vais vous donner le code d'accès!
- Oui, mais après , il faut bien une clé, je suppose , pour pénétrer chez-vous? "
Elle sent bien que son interlocuteur doit la prendre pour une fieffée cruche , il se penche un peu plus et elle remarque alors qu'il a les cheveux plutôt longs , hirsutes , un gros nez ,mais d'assez beaux yeux sous des sourcils broussailleux. " Vous alors! vous ne regardez pas assez les policiers du mardi soir ! vous avez bien ,je suppose, une carte bancaire dans votre joli sac ?
-Oui , et puis?
- Et bien! Cric-crac dans le chambranle!
-Comment çà?
-La peste soit de la bourrique enfarinée! Cric-crac dans le chambranle! tout le monde sait faire ça ! Diable! ne me dites pas que vous n'avez pas vu le beau Georges le faire dans ce film amerloque !
- Mais dites-donc! vous! soyez poli! j'ai autre chose à faire que de me faire insulter par un sale type même pas habillé ! Et si je portais plainte pour attentat à la pudeur ! au moins , les flics viendraient vous délivrer! c'est ce que je vais faire , et tout de suite!"
Pauline , furieuse, traverse l'allée en se dirigeant vers la mairie . Mais un beuglement féroce la cloue sur place : "MIREILLE ! MIREILLE CHÉRIE ! REVIENS! JE NE SUIS QU'UN VIEUX CON ! PARDONNE -MOI ! NE ME LAISSE PAS ENFERME SUR LE BALCON!!"
Elle ne sait pas si elle doit hurler de rire ou prendre ses jambes à son cou.
Des passants commencent à se retourner vers elle d'un air désapprobateur, d'autant plus que l'énergumène continue à crier"MIREILLE!!!" sur un ton lamentable.
Rebroussant chemin , elle se plante juste en dessous de l'irascible Roméo : " Bon ! Arrêtez de hurler ! donnez-moi votre fichu code ! mais après je ne vous garantis rien ! votre Cric-crac -machin ! je veux plus de détails ! je suis pas une monte-en l'air ! moi! et je ne m'appelle pas Mireille !!"
- Et comment se nomme la gente demoiselle?
-On verra ça tout à l'heure , si le Cric-crac fonctionne! Le code ?
- 3- 6- 9 G W
- le numéro de porte ?
-38 , au 3è, comme vous pouvez le voir ! Merci! vous êtes charmante!"
Pauline s'avance vars la lourde porte , lève un peu le menton pour mieux voir les chiffres : Clic!
Sésame ouvre toi !
L'immense et épais tapis brosse étouffe le bruit de ses petits talons . L'ascenseur glisse vers les hauteurs .
Sésame ouvre toi !
L'immense et épais tapis brosse étouffe le bruit de ses petits talons . L'ascenseur glisse vers les hauteurs .
Au 3è étage , le couloir de gauche mène au bon numéro.
Elle ne se sent pas très à l'aise , cambrioleuse elle ne pourrait pas faire , comme métier , ça lui fiche le trac ce "Cric-crac " . Elle respire à fond , et , tenant sa carte- cliente du SuperMaximarket bien droite , elle la glisse fermement dans l'espace entre la porte et le mur . Elle fait exactement comme le type lui a expliqué " Ne pas trop enfoncer , glisser vite et bien , d'un geste brusque !" Raté ! ça doit être le plastique de la carte , il est trop mou ! Elle ouvre son porte -feuille , et , la mort dans l'âme , extirpe sa carte bancaire ,"Ça c'est du coriace!" Et hop! voilà le travail! Sans effort , avec une maestria digne d 'Arsène Lupin , elle vient d'ouvrir la porte du 38 .
A pas feutrés , elle traverse un grand salon peu meublé , mais avec goût , et se dirige sans attendre vers la large baie vitrée qu'elle débloque gracieusement , avec un grand sourire :" Eh bien Monsieur ! donnez-vous la peine d'entrer chez-vous!
-Ma chère ! à qui ai-je l'honneur?
-Pauline
-Henri , pour vous servir!
dimanche 15 août 2010
La saveur du plaisir / 1
Quelle course!
Son cœur martèle un tic tac de métronome réglé sur prestissimo et malgré cette performance athlétique et néanmoins musicale , pas de chance : le dernier bus vient de tourner le coin de la rue.
Le large sac couleur prune de chez "Berbérian " lui bat les mollets . Au moins , elle n'a pas perdu sa journée , la robe qu'elle espérait trouver enfin pour la réception de samedi gonfle l'emballage de carton glacé : mission accomplie! C'est Franck qui va être époustouflé , lui qui ricanait d'avance de la voir revenir bredouille ..
De toutes façon , lui , il n'est pas invité .
Marie-Jocelyne a bien précisé que seuls , les membres du club"Savoureusement vôtre " étaient conviés à la remise des Trophées du Goût " Nous sommes déjà "full -full" ,ma chérie!! c'est dingue ! tu te rends compte que même Henri Grenu ! oui ! le grand GRENU en personne est annoncé!! "
Pauline avait écarquillé ses yeux légèrement myopes " Le Vrai Grenu des éditions Gourmet? , qu'est ce qu'il viendrait faire ici ?
-Chercher de nouvelles idées ,tiens! J'ai lu dans le dernier" Hebdo-Stars " , qu'il préparait un recueil de recettes inédites qui seraient ensuite présentées dans son émission "Délices en direct" . Je suis persuadée que nous avons la chance de notre vie ! "
Marie-Jocelyne l'avait violemment serrée contre sa généreuse poitrine sanglée dans sa blouse rose en roucoulant contre son oreille .
Alors , voilà pourquoi elle s'était embarquée , inscrite pour ce concours de gastronomie qui peut-être changerait sa vie .
Elle n'en pouvait plus de travailler à la cantine du collège , c'était l'occasion ou jamais!
Elle rajuste la bandoulière de son sac à main et accélére le pas pour rejoindre le quartier sud .
Un peu de marche , ça lui ferait fondre quelques bourrelets, toujours ça de gagné.
samedi 14 août 2010
vendredi 13 août 2010
Bivouac
La princesse aux pieds offerts,
S'endort , étendue sous le dais de lourds tissus,
Les étoiles piquées sur le velours de la nuit.
jeudi 12 août 2010
Confiture de prunes bleues aux pommes de Spock
Derrière la maison, dans une pente peu accessible , coincé entre des buissons de ronces , il y a un prunier sauvage , qui , de manière irrégulière , produit ou non ,selon les années , de délicieuses prunes aux reflets bleus , sortes de quetsches rustiques qui font merveille en tartes et confitures .
Cette année , chouette! la production est assez abondante !
Comme il me restait un petit cageot de pommes de Spock à utiliser rapidement , j'ai décidé d'essayer le mélange des deux pour quelques pots de confiture : la pomme permettant une prise optimum , la prune seule donnant d'habitude un résultat plus liquide.
voici donc une recette approximative , à adapter avec prunes diverses et pommes "normales" si vous n'avez point de sauvages à disposition.
Confiture de prunes bleues aux pommes de Spock:
--------------------------------------------------------------
-1800g de mélange prunes et pommes coupées en morceaux
-1800g de sucre semoule ( 200g en moins si vous préférez)
-1/4 de litre d'eau
Mettre les fruits et l'eau dans un grand faitout , couvrir et faire mijoter 10 mn à couvert.
Ôter le couvercle et verser le sucre . bien mélanger avec une cuillère en bois .Porter à ébullition et remuer régulièrement .
La durée de cuisson est variable selon la qualité de vos prunes et de vos pommes ( acidité , teneur en eau) , compter au moins 30 mn + ou - , une mousse doit se former à la surface , écumer alors ces impuretés . Tester la prise de la confiture en versant une petite quantité sur une assiette bien froide , le mélange doit figer sans dégouliner beaucoup.
Prolonger la cuisson si nécessaire.
Personnellement , j'aime avoir des morceaux dans la confiture , certains préfèrent une texture plus homogène : donner un petit coup de mixer plongeant avant d'ajouter le sucre.
Arrêter alors la cuisson , verser dans des pots lavés et stérilisés dans votre four , à 60° ( cette méthode est parfaite , et évite de s'ébouillanter les doigts!) pendant 20 mn , couvercles posés sur une 2ème grille , bien sur ( ne pas enfourner les bocaux fermés!!!)
Visser les couvercles et retourner les pots sur un torchon propre ;
Les remettre à l'endroit au bout de 30 mn environ.
Cette confiture est délicieuse , légèrement acidulée ,
elle donnera du peps' à vos petits déjeuners d'hiver!
mercredi 11 août 2010
Petite suite de nuit / clichés en désordre
mardi 10 août 2010
Monter l'escalier / petite suite de nuit
Poser l'écharpe ,
"Ah! c'est vous ! enfin!
comme vous arrivez tard!"
On vous glisse une coupe de champagne entre les doigts
Et vous voilà immergé.
Vous parlez gaiement à mi-voix
Sourire ,baisers,
Les visages bougent autour de vous
Les formes glissent
Bracelets , jolis escarpins
La lumière chaude
Fauteuils profonds
Par le balcon la nuit d'été
La rumeur d'une autre fête
Monter l'escalier
L'entrée est très sombre . On avance , les mains hésitantes , prêt à éviter un obstacle . Et puis , au bout du couloir dallé et frais comme une cave , l'escalier ouvragé invite à gravir les marches à la lueur tremblotante de candélabres posés au gré des paliers.
On lève la tête en écoutant le lointain brouhaha qui annonce la fête .
Mais on savoure le mystère de cette arrivée dans la pénombre .
lundi 9 août 2010
Le grand fauteuil près de la fenêtre
huile sur toile /1993
La lumière blanche entre par la fenêtre
Le fauteuil à haut dossier
Elle n'attend rien
L'après-midi s'étire en silence
Le livre posé plus loin
Histoire interrompue
Les mots superflus
Mouvement soudain
La barrière
En bas dans le jardin
Il approche à pas lents
Rester assise
Comme si de rien
Moment exquis.
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dimanche 8 août 2010
vendredi 6 août 2010
Suite à rebours
jeudi 5 août 2010
Acrobaties
petite peinture à l'huile sur bois trouvé. 2010
Matin ,
Air léger
La pluie de la nuit
Reflets dans les flaques.
Au milieu de la place encore déserte,
Ils ont posé les tapis usés .
Corps légers , arabesques ,
Tisseurs de rêves
Aux pieds de vent,
Cheveux d'écume et mains d'oiseaux,
Ils offrent au soleil
Le premier spectacle du jour.
La vie est ainsi :
Cueillir
L'instant fugace
Du bonheur
Qui passe.
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poésie
mercredi 4 août 2010
mardi 3 août 2010
lundi 2 août 2010
Sur la route
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photo
dimanche 1 août 2010
Confit de Pommes de Spock -Citron-Gingembre
C'est le moment de ramasser les petites pommes sauvages .
Elles tombent en pluie et pourrissent tranquillement dans l'herbe
Si l'on n'y prend pas garde !
Ce pommier a toute une histoire
Que je vous ai déjà racontée
Parfois , je fais de la gelée ,
Mais j'ai opté cette année pour
Un confit avec citron et gingembre :
Exquis au moment du petit déjeuner.
Vous pourrez évidemment réaliser cette confiture avec les pommes de votre choix.
Préférez cependant des fruits rustiques , pas trop doux.
Ingrédients:
- 1 kg de fruits en morceaux , préparés ( épluchés )
-1 /4 de litre d'eau
-1 citron entier , non traité , coupé en fines lamelles
-1 morceau de gingembre frais ( + ou - selon votre goût) épluché et taillé en tout petits dés .
-1 kg 200 de sucre cristal
Recette:
Mettre les pommes en morceaux dans un faitout , avec l'eau , couvrir et porter à ébullition douce pendant 10 mn .Enlever le couvercle.
Ajouter ensuite les lamelles de citron avec le jus récolté , le gingembre et le sucre , mélanger et laisser cuire à bon feu en remuant fréquemment .
Le mélange va épaissir et prendre couleur progressivement
Compter autour de 30 mn ,+ ou- .
Écumer en fin de cuisson et verser dans des pots avec couvercles stérilisés préalablement dans votre four à 60° ( très pratique! je mets les pots sur une grille et les couvercles alignés sur celle du dessous!)
Visser les couvercles et retourner les pots sur un torchon , le temps de créer le vide d'air contribuant à la conservation.
L'arbre de Spock a encore de beaux jours devant lui...
Bon Dimanche à vous!!
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