Les vitrages de la boutique sont poussiéreux
La porte tinte quand on la pousse
Un vieux carillon suspendu égrène quelques sons cristallins.
Le carrelage frais
Les boiseries sombres des rayonnages
Le parfum particulier du lieu:
Plantes anisées, épices poivrées
Humidité des vieilles pierres,
Avec une pointe vinaigrée.
Un épais silence règne .
De grands bocaux anciens dans une vitrine:
Breuvages et élixirs,
Philtres et remèdes
Depuis longtemps périmés
Allument de leurs couleurs pâlies
La pénombre où voltige une poussière fine
Dans les rais de lumière ayant pu se faufiler
A travers les lamelles du store déglingué .
Je ne viens ici que pour deux choses:
-Les bâtons de réglisse en bois,
A mâchonner en lisant sur un banc du square
le livre de poche chiné aux puces,
qui parle si bien des amours d'hier,
-Et les chapelets de cristaux de sucre candie couleur d'ambre ,à croquer au moment du café:
Les petites tasses à moka posées sur le plateau rond,
La table de métal un peu rouillé près de la balancelle,
On approchera les chaises,
Et l'air s’emplira des mots sans importance.
super ton texte gros bisous
RépondreSupprimerje t'ai mis un billet
sur ton mail
bisous demain tu peux annoncer la rubrique
j'édite les trois demain
Te revoilà sur les chemins de ton enfance..
RépondreSupprimerBelle écriture, en plus,
Amitiés,
Roger
Frankie:bises!
RépondreSupprimerje t'ai remis des mails pour affinage
Roger:
RépondreSupprimermerci beaucoup!
ce texte est fictif, avec quelques flashs de réel, comme souvent;