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samedi 26 juin 2021

En cette ville qui est un port....

 

 Je ne sais l'heure

Mais l'eau coule des canaux à la mer

Le temps flotte et miroite

Nous sommes ancrés sans amarres

Bonheur des jours.


vendredi 11 novembre 2016

Jours sombres




Une arrivée fracassante outre atlantique
Que je préfère ne pas commenter
-Trop de colère-

Un départ
Une absence désormais sans retour
Mais la voix toujours
Aimante
Chaleur qui enveloppe
douceur

Merci Léonard

I love you














mercredi 24 août 2016

Sans Ferré depuis si longtemps











Cette beauté violence douceur fleuve ..
Le choc quand je l'ai vu et écouté en concert à Strasbourg en 1974 , 
j'avais 18 ans , je n'ai jamais oublié.
Les refusés - plus de places ou pas de fric à l'entrée manifestant bruyamment , lui , sortant de scène , on se demandait s'il allait revenir , il a obtenu qu'on les laisse entrer ,
 lui, l'anar chronique , ça aurait fait tache , quand même
et cette masse de jeunes assis ensuite par terre , au plus près du vieux fauve ..
soirée magique. lui tout seul au piano ou sur ses bandes son , tout en noir crinière blanche .. 
j'en ai encore des frissons.
j'ai toujours gardé les vinyles des beaux albums des années 70





vendredi 8 juillet 2016

Quelques notes dans le vent , sous le noisetier de Shalimar et Ombrelune



Je n'ai pas vu les vacances arriver..
Ces derniers jours
Surtout poignants en larmes tombant dans l'herbe folle.
Creuser en l'espace de 3 semaines
Deux tombes animalières 
Sous la voute du gros noisetier.
Faire du doux et tendre
Rendre l'épreuve poétique
C'est fait
Mais l'émotion me noue encore la gorge  
J'entends encore le son de pattes légères sur le parquet
Et les miaulements modulés du matin tôt
Mirages ..






le bidouillage sonore est du à mes talonnements essais de ma nouvelle machine à boucles.;
autrement dit looper...
j'ai du pain sur la planche..

Merci à vous pour tant de mots d'affection ,
Nos deux chats 
sont encore là dans nos cœurs.. 


dimanche 29 mai 2016

Turquoise en coton


Après des journée marathon en cette fin d'années où spectacles enfants se succèdent ..
J'ai toujours autant de plaisir à manier les aiguilles le soir, malgré des problèmes fourmillements de doigts liés au carpien :
 je traine ça depuis des années , avec des mieux assez longs qui m'ont fait hésiter jusqu'à présent sur l'urgence et la pertinence d'une opération...
La question se repose actuellement, et j'hésite toujours..
J'attends d'avoir consulté l’ostéopathe. 



 

jeudi 31 mars 2016

VOL DE NUIT




Nouvel album



Gueule Maudite cover art 

 Deux de mes nièces chanteuses et musiciennes  participent aux chœurs sur trois titres

Jeune groupe parisien
Electro-rock
très atypique
Des textes de toute beauté
Un univers à la noirceur éthérée
Poésie qui frôle le fantastique
Compositions magnifiques
Je suis totalement conquise...

ci dessous, un aperçu de l'album précédent
"Les trains sont fantômes ce soir












samedi 14 novembre 2015

Se taire ou dire







Je ne regardais pas le match hier soir, crevée, couchée assez tôt après tricotage  devant polar mollasson. aussi , j'ai mis quelques minutes à appréhender vraiment ce que j'entendais , éberluée, sur France Inter en préparant le petit déjeuner..
Maintenant, les commentaires se succèdent , la parole en cascade après les actes affreux , les spécialistes ,et  nous autres , la foule des témoins abasourdis , proches ou éloignés de cette situation de guerre interne déclenchée à nouveau ? Charlie est encore tellement à vif dans notre mémoire.
Que dire , que faire? 
Pour ma part , je n'ai aucun avis éclairé sur la question et je me garderai bien d'ajouter au brassage de blabla ( n'est-ce pas d'ailleurs ce que je suis en train de faire..) qui ne fait qu'amplifier la mousse .
A mon très petit niveau, local, rural , privilégié et protégé , je ressens essentiellement un accablement profond car ces attentats sanglants vont susciter à nouveau une défiance accrue de la part de la masse anonyme des "Français de souche franco-française " à l'égard des autres , vous voyez bien qui.
Et ça , j'en ai l'estomac carrément retourné:
 Je travaille depuis plus de quinze ans dans un quartier classé en ZEP , en y apportant la musique de tous horizons et de tous styles ,chansons , jeux instrumentaux aux enfants et aussi aux enseignants passionnés et investis dans cette école où j'adore aller . 
Alors, j'ai des frissons en me demandant comment les enfants vont ressentir ces évènements .
Quelle image mentale vont il intégrer de ce qui vient de se passer  , où est le bien où est le mal?
Quels discours vont il entendre et devoir absorber et digérer chez eux , en classe , autour d'eux , dans cette petite ville du déjà Sud  , très cool , et même plan-plan , mais où pourtant le FN fait à chaque scrutin , des scores inquiétants....Comment vont ils vivre le regard posé sur eux et leurs familles .

J'aime ce quartier, ces enfants , ces femmes  , ces grands jeunes adultes que j'ai connus petits .
 Nous vivons tous ensemble ici , et c'est ce qui est bon et beau .
La société est une mélange des saveurs et des cultures.

Deux témoins
 un poète et un musicien 

Adonis
et 
Abed Azrié

dont les voix courageuses 
sont un réconfort




 






















 

jeudi 8 octobre 2015

SCRIBULATIONS au Salon de la revue, ce week-end à Paris - Et "Pas de Pardon" à SAILLANS dans la Drôme Samedi 10 octobre


Pour ceux d'entre vous qui habitent Paris ,
J'ai le grand plaisir de vous informer que 
"Scribulations" 
Sera de nouveau présent au salon de la revue
Qui se tient durant tout ce week-end prochain 
à la halle des Blancs manteaux .


Afficher l'image d'origine


il se trouve  que, 
Poussée,encouragée et cornaquée
 par mon amie Laure 
de
qui contribue déjà depuis plusieurs années 
à ce  beau recueil de nouvelles,
J'ai l'honneur d'avoir eu
deux de mes petites histoires
retenues et publiées 
dans cette édition 2015!!

-Cinéma-poissonnerie
et
-Chaussure à son pied



Afficher l'image d'origine 

 Pour ceux qui ne peuvent se déplacer
mais qui seraient tentés de découvrir ..
vous pouvez commander 
et recevoir facilement "Scribulations" directement chez vous
 en contactant par mail,
 l'initiateur de cette aventure collective
Le fantastique Jean-Marie Dutey ,
Infatigable écrivant lui aussi ,
mais surtout
 Grand Magicien mobilisateur d'énergies créatives!



 Bien plus au Sud,
A Saillans en Drôme,
C'est le copain Michel Fontaine
qui vient se glisser
 dans le festival bien nommé


dédié au Polar ;

Avec son épatant Photo-roman Théâtre


dont je vous avais abondamment chanté les louanges 
cet été
Lors de son passage en Avignon.

Si vous êtes dans les parages n'hésitez pas!!
Vous m'en direz des nouvelles!!

Cie DE LA CYRENE _PHOTO-ROMAN_ REF 1437








Voilà de quoi se distraire ce week-end .
du nord au sud!!

 
Pour ma part 
je reste au chaud 
Je soigne ma voix
Le chat est de retour
La vie est belle.
je me tais.









samedi 21 février 2015

La jupe de ses rêves








C'était dans un tas .

Le vide-grenier du Samedi bravait le crachin et il n'y avait pas grand monde sur la place . 
Elle passait comme ça , histoire de dire.
Elle ne pouvait pas s'en empêcher , la fouine c'était pour elle comme une friandise , pas besoin d'en rajouter .
Ses étagères et cintres étaient pleins de ces vêtements improbables , sans style particulier, qu'elle avait achetés 1 ou 3€ maximum, juste une couleur qui lui avait accroché l’œil au milieu d'un monticule en vrac . Certains étaient devenus fétiches , indispensables , d'autres attendaient les kilos en moins , ou une occasion spéciale , 
mais le meilleur du lot était ce blouson d'homme Levis super abîmé aux poignets mais collector à fond.
Tout l'hiver sur son dos .
Quand on commence à fouiller du bout des doigts , à tirer une manche , soudain les trucs du dessous émergent c'est magique et là : CRASH!
le velours pourpre d'une veste hélas trop petite ou le coton épais d'une robe vieillotte pleine de petites pressions.
 Alors on s'y met vraiment , on pose son sac , on s'accroupit posément malgré la pluie qui commence . 

Une jupe.

Elle ne met pourtant jamais de jupe.
Pas ce genre là du moins .

Une jupe de patineuse .
Il manque un bouton.

La taille élastique 
Mais ça sera trop petit c'est évident
Et pourtant.
Elle trouve dans sa poche 1€.

Les rêve n'ont pas de prix.

Elle va se servir enfin du vélo elliptique que son fils lui a installé dans la chambre du fond .

Avec un collant en laine framboise et les boots noires  , la jupe serait...

Elle aime les chips , ça ne va pas avec l'esprit elliptique

 En fait elle est toujours en pantalon
D'ailleurs , celui en velours rouge magnifique qui lui va super bien malgré les 5 kilos à perdre, elle l'a trouvé comme ça , sur un tas , pareil pour le jean Mango , elle a du simplement sortir sa machine à coudre pour raccourcir un peu et faire joli avec une surpiqure .

Alors franchement cette jupe...

Il doit y avoir un truc , forcément
Elle a du appartenir à une fée

C'est un signe
Elle croit aux signes

La fée des montagnes qui glisse pleine de grâce sur le lac gelé,
Le crissement des patins étincelants
Une jambe tendue , les bras arrondis .
la courte jupe bleue avec tous ses boutons dorés.
Pas un ne manque .

Elle a lavé la jupe 
Demain elle ouvrira sa boite à boutons 
Et remplacera l'absent.

Alors La fée viendra . 



dimanche 8 février 2015

Pensées à l'heure du thé



C'est étrange 
De se dire que 
le Temps s'écoule depuis
La Nuit des temps 

Et nous,
 Juste au beau milieu
du Maintenant ou Jamais 
En un point mouvant 
aussi imprécis
Qu'une tache de soleil
Tremblant derrière la fenêtre
Et qui danse sur le tapis usé,

Posés suspendus

Allant notre petit bonhomme de chemin 
Cahincaha

Quelque part sur cette terre

Dans cette ville

Ou ce village perdu

Inscrits dans ce paysage d'hiver

Ou sur ce quai de gare battu par les vents

Se contenter de vivre

D'être là

Sans penser trop lourd
Trop loin

Juste avancer un pied après l'autre

Effleurer la surface des choses
et caresser les joues fraiches du matin

Même si rien n'a tourné comme on en rêvait enfant
Le chemin existe pour de vrai
Et nous sommes dessus
Avec des aventures passionnantes à vivre :

Incroyables ou minuscules
Ce sont les nôtres

Le livre en temps réel
Pas besoin de l'écrire

Le ciné dans la tête
Bien au chaud dans sa peau 

Le paysage lancé à toute vitesse
Le train dans la nuit

Je crois à la vie rêvée des anges,
Au secret des cailloux semés 
Au bord du lac des cygnes blancs..

Alors
Je tricote les fils changeants
pour relier et connecter 
Fil ténu
Qui prendra la forme de nos envies
Le pouvoir est dans nos mains

Jeter la pelote sur la route
et
La suivre .....

Il y aura bien tout au bout
Un endroit
Un lieu
Une maison chaude
Ou frapper 
A l'heure du thé...










 




samedi 24 janvier 2015

Couleurs du ciel





 Ce 1er Janvier dernier
Le ciel du retour était d'une splendeur incroyable..



































































Nul ne pouvant jamais prévoir l'imminence du chaos...

Se fondre dans cet infini paysage

 La Nature nous ouvre le cœur à la Beauté  .


 Goûter la saveur fugace de ces couleurs intenses

Et suaves

Délices de loukoums,


 Essence de rose 


Pétales de miel

Bel Orient des légendes ..










vendredi 9 janvier 2015

Vie après




Dessin à chaud,
 par mon fils Thomas,
Graphiste à Nîmes

"Attention au retour de crayon !"












Et ce très émouvant témoignage


Lu sur le site de

TELERAMA

J’étais Charlie

  • Marie-Hélène Chabert





Ouvrir des lettres d'amour (ou d'insultes), discuter économie avec Bernard Maris, adopter une chatte, découvrir le métier qu'elle exerce actuellement à "Télérama"… Notre collaboratrice a vécu tout ça à “Charlie Hebdo”. Elle se souvient.

Il y a tout juste une semaine, chez mes parents, mon père ressortait une carte postale sur laquelle figurait mon visage, croqué par le dessinateur Bernar, au milieu des visages de tous les gens de Charlie Hebdo de l'époque (1995) : « Je suis retombé là-dessus. Tu as des nouvelles de Charlie ? » 
Puis, dans le train qui me ramenait à Paris, alors que je lisais Pour en finir avec Dieu, du biologiste darwiniste Richard Dawkins, j'y relevais la mention du journal français qui avait eu le courage de publier les caricatures danoises de Mahomet.
Rétrospectivement, en ce 7 janvier…

C'est vrai que je l'ai un peu perdu de vue, Charlie, tout ce temps, vingt ans depuis mon arrivée là-bas, à la faveur d'une conférence de rédaction où j'avais demandé à être conviée, dans les locaux de la rue Abel-Hovelacque, derrière la place d'Italie, fervente lectrice du nouveau Charlie depuis 1992. Val m'avait dit ce jour-là qu'ils cherchaient quelqu'un pour faire un peu tout (secrétariat, standard, abonnements), et j'avais insisté pour avoir le poste et être des leurs, démissionnant de mon boulot d'alors. J'y suis restée jusqu'en 1997. J'ai vécu avec eux les grèves de 1995, les premières mairies FN, la mort de Mitterrand.








« Dédicace à l'habitante du 5e que j'étais alors, sur la page de garde
du livre Revoir Paris », Marie-Hélène Chabert.



Charlie c'était les déjeuners de l'équipe au restaurant Chez Paul, rue de la Butte-aux-Cailles, les cafés au Réveille-Matin, avenue des Gobelins.
Charlie c'était les lettres d'insultes, et parfois d'excréments, qui arrivaient au courrier.
Charlie c'était aussi les lettres de gratitude, les lettres d'amour.
Charlie c'était le bonheur de découvrir le journal imprimé le lundi matin.
Charlie c'était Philippine, la chatte que j'avais adoptée par l'entremise de Luce Lapin, qui s'occupait de la rubrique SPA.
Charlie c'était Gérard, le vendeur à la criée de la rue Mouffetard, qui venait chercher ses paquets de journaux toutes les semaines.
Charlie c'était la conférence de rédaction du mercredi et l'affichage de tous les dessins prétendant à la couverture, puis le choix débattu, avec passion, rires, discussions autour de celles « auxquelles on avait échappé ».
Charlie c'était les discussions avec Bernard Maris sur Keynes ou Marx, car je venais de terminer des études d'économie.
Charlie c'était là que j'ai découvert le métier que j'exerce aujourd'hui, la correction ; à ce moment-là que j'ai décidé de m'y former ; là qu'on s'est montré très compréhensif pour m'accorder un congé formation, m'aidant à accomplir ce dont j'avais envie, simplement parce que j'en avais l'envie, et le droit.
Charlie c'était Gébé, Cavanna, Boujut, Pasquini, tous morts depuis, eux aussi.
Charlie c'était Luz le surdoué, le gamin, le facétieux.
Charlie c'était quand on a « sauté sur Toulon », fin 1995, prenant tous le train pour le Var pour une rencontre et la présentation d'un livre en réaction à l'élection du FN Le Chevallier à la mairie.
Charlie c'était la pétition lancée pour faire interdire le Front national.
Charlie c'était Charb, d'une intelligence exceptionnelle, une intelligence sobre, sans esbroufe, d'une droiture sans faille. Charb qui disait : « Comment peut-on être fier d'être français ? Fier d'être corse, ou breton, ou ci, ou ça ? Comment peut-on être fier de quelque chose qu'on n'a pas choisi ? »
Charlie c'était parce que j'étais fière, moi, de les avoir choisis.



///////////

Et moi qui adore Cat Stevens
J'espère ...


 Wild World by Cat Stevens on Grooveshark


 

jeudi 27 novembre 2014

Entre Dedans et Dehors






 photo : Chopeur d'image



Le titre de ce billet 
en signe d'amitié pour la rédactrice de" l'Espace du Dedans" 
qui nous offrit pendant de longues années ses pages poétiques
Où poser nos mots et lire ses écrits ..

Pour elle , car c'est une amoureuse des félins,
Notre chatte de velours gris 
Vieille  belle courtisane  des soirs de Lune,
Prenant le dossier du canapé pour son hamac près du poêle.
Le long coussin rembourré fait désormais le creux, 
Irrémédiablement.
Je m'allonge les pieds perchés par dessus l'accoudoir,
Soulageant ma matinée passée debout jouant chantant,
Vite une mini sieste sous bonne garde...
Avant de repartir .

Elle me domine de toute sa splendeur farouche
Je veille à ne point trop remuer 
Ses yeux luisants vert liquide 
Au léger strabisme divergeant :
On ne sait pas trop ce qui pourrait..
Elle ronronne, furieusement concentrée,
Me roucoule son affection jalouse  en modulant sur deux tons
La patte mollement appuyée sur mon épaule

J'ai lâché mon livre.
Dehors la pluie ruisselle.
Encore un quart d'heure d'entre deux :
L'éternité!

vendredi 12 septembre 2014

A côté du sommeil




gouache -fragment -version N et B


Les jours passent
Les figues tombent
Voiture en panne de démarrage

Je vous ferai grâce
Des détails en trombe
qui encombreraient la page ...

Un livre trouvé au hasard
Génère d'étranges nuits
De lune blanche


Couverture de Le Commencement de nulle part
 

 La fenêtre grand ouverte 
 le chemin blanc qui descend jusqu'au fossé sombre avant la route . De part et d'autre les prés immobiles et les ombres noires des arbres,noyer et noisetiers, juste avant le figuier et la ligne des poiriers en bordure du champ de lavande

Il fait chaud comme en été
Le cri rauque a jailli comme un glapissement , si puissant au cœur de ce silence,
se répétant avec insistance , net , comme détaché, un son ne ressemblant à rien de connu

Penchée au dessus du paysage endormi, appuyée à la bordure,
j'aperçois un peu plus bas ,la tache d'encre du chat , immobile et aux aguets au milieu du chemin. Il écoute aussi.
Les chiens alentour se mettent à aboyer, en répons à cette voix animale insolite ,chargée d'effroi impérieux..

Je suis maintenant complètement éveillée, 
Je descends et me faufile dans l'ombre 
Il fait presque jour sous cette lune énorme et ronde
Un demi crépuscule comme dans cette histoire que je viens de terminer tout juste  et dont le charme persistant m'emplit encore complètement.
Est ce un chevauchement  des mondes, une incursion de Tembreabrezi à Courbier : j'imagine bien ce cri pouvant être celui du dragon qu'on y rencontre dans les dernières pages..

Mais tout est calme à présent
Shalimar a galopé vers moi et se  roule  sur le gravier en roucoulant.il me précède à pattes pressées

J'éteins la lampe et referme sans bruit la baie vitrée.

Un livre envoutant 

Magie des mots

La fenêtre ouverte sur la nuit

Laisser entrer les rêves .




dimanche 18 mai 2014

Lumière






petit morceau d'un futur tableau irrespectueusement modifié







L'espace d'un instant
La porte s'ouvre sur un soleil de Juin
Les yeux accrochés haut perchés
Une main se pose juste comme ça
A l'endroit 
A l'envers
Sur le toi
Sur les cils 
A contre jour
D'un possible amour



Et la musique emporte les pas dansés
Un peu plus loin qu'il ne faut
A l'envers 
A l'endroit
Sur la mer
Sur la joue
De soie
Du je
Qu'y puis-je
Si la porte.....








mercredi 7 mai 2014

Quand Gégé nous parle d'Art ..superbe interwew



Ce grand escogriffe
qu'on adore ou déteste 
ou les deux à la fois 
Tant ses coups d'éclat sont ces derniers temps carrément limites..

Mais comment rester insensible à ce talent d’instinct animal
qui nous le rend  indispensable
Dans le paysage artistique actuel 
ou réussite rime avec classieux correct..

Alors notre Gégé
même gravos imbibé tombé du scooter,
même à côté de ses pompes,
malgré le ridicule costume d'Obélix,
Malgré le pinard et la bouffe,
 malgré ses improbables engouements politiques ,
Son évasion vers les balalaïkas de Poutine
(On a d'ailleurs vraiment envie de lui retourner une ou deux gifles pour la peine, quel gâchis !!)
 
Et bien oui
Je l'aime inconditionnellement
Cet ogre terrifiant au cœur d'enfant

Un vrai poète 
A la démesure d'anthologie.. 







jeudi 3 avril 2014

"Le petit lieu" fait salon Samedi 12 avril à Sète






 


     Le samedi 12 Avril 2014

        à 14h ET à 16h 

        Salon avec les conteuses et papoteuses   
 Josy Corrieri et Agnès Balaÿ
 
Tisanes bienfaisantes et étonnantes 
de  Pauline Boyé. 

Au 23 rue de Tunis «Le  Petit lieu » 
 sur inscription à la Chapelle du Quartier Haut ou au 06 20 71 57 42 -participation 2€-

Dans le cadre des Journées de l’Amour « l’Amour prend l’eau » exposition à la Chapelle du quartier haut du 5 au21 avril -

infos détaillées ci-dessous :


L’ association Histrions  a le plaisir de vous convier à la 14è édition
 Des journées de l’amour

l'amour prend-il l'eau ?

vernissage 
 vendredi 4 avril 2014 
à 18h30  Chapelle du Quartier Haut - rue Borne - Sète
performances interventions et pochettes surprises 
Sauvetage de l'Amour Philippe Fassanaro/ lecture poétique NatYot / intervention musicale Mozart barbare  

 Artistes :  Axel Di Chiappari, Le Baron Samedi, Benoît Viguier, Philippe Fassanaro, Cissou Winling,
Christy Puertolas,Fredéric Guinot, Martine Beluet, Lise Chevalier, John Skinner, Sylvaine Collart,
Marion Urbin, Thomas Andro, NatYot, Pauline Boyé, 
Virginie Fongaro, 
Josy Corrieri & Agnès Balaÿ.


Exposition Du 5 au 21 avril 2014, de 12 h à 19 h  Entrée libre

en résonance  
sur inscription à la chapelle du quartier haut
Samedi 12 avril 
dans le salon « Le Petit lieu », 23 rue de Tunis

Élixirs d’amour et papotages