dimanche 28 février 2010

JAUNE



 
spectacle "femmes de couleurs"/ Josy Corriéri /photos  V Balaÿ

Soleil déployé au cœur de l'obscurité
Pulsation rythmée
Sillage d'épices
Désert 

 
Posted by Picasa

vendredi 26 février 2010

Rouge et Noir

spectacle "femmes de couleurs" ( josy Corrieri)  photo V Balaÿ


Aux portes de la nuit
Les ombres s'animent et tissent une danse
Les mains s'enlacent et déroulent le fil du temps
 Étoffes déployées 
Poussière
Regards
Le sol bascule
Vers le ciel
Il est bien tard
Quelque part 
Au delà
De
Nulle part.

jeudi 25 février 2010

Couleur -parfum


photo: Agnès Balaÿ-mottelet/Croukougnouche

Il arrive que l'on soit soudain submergé par une émotion olfactive et visuelle si intense, que s'envolent alors les à-priori pince-sans rire du genre:
"Les mimosas, ma chère! pffft! c'est d'un kitsch!
et puis, sitôt cueillis , sitôt fanés!"

Mais là , en ces jours de pluie maussade ,
Bord de mer, Méditerranée fouettée par le vent,
Vagues furieuses,
Rivages jonchés de débris des tempêtes,
Entre deux averses , longer le silence des jardins désertés,
La mer d' ardoise sombre , prend au loin des reflets de métal poli,
De la haie débordante , la couleur surgit, nous prend par surprise,
dilatant nos narines d'un désir palpitant et enfantin:
images fugaces, mélanges de lectures , de vieux documentaires,
Fleur séchée tombant des pages d'un dictionnaire,
Réminiscences de saisons révolues:

Aux terrasses du début du vingtième siècle
se penchent les belles à ombrelles,
Avec des rires légers , elles délacent sur la plage leurs fines bottines ,
pour tremper à peine leurs jambes d'albâtre,
Un peu plus tard ,Picasso avec son appétit d'ogre ,illumine de couleurs
Ses céramiques à Vallauris...

Les grains de sable retrouvés longtemps après ,dans la poche d'une veste bleue,
et qui s 'écoulent entre les doigts,
Un petit coffret de bois peint au fermoir cassé ,oublié dans le tiroir d'une commode ancienne:
La jolie Niçoise à la jupe rayée, coiffée d'une capeline de paille blonde,
au coin, la branche de feuillage vert vif aux grappes jaune acide,
et dessous , une paire de citrons en relief:
" Souvenir de la côte d'Azur"

Alors, on se hisse sur la pointe des pieds pour tirer à soi ce délice foisonnant,
Les longues branches ploient sous la floraison éclatante:
On y enfouit son visage , pour boire la douceur enivrante du Printemps :
Le nez ne suffit pas ,
C'est un parfum qui met en émoi total ...
Lorsqu'on est rassasié de tant de splendeur ,
Overdose d'odeur,
Presqu'à regret , on cueille une brassée,
Histoire d'emporter le soleil absent:
Mais ces flocons d'or pâle n'aiment pas les voyages...

En revanche , la récolte d'oranges amères,
écorce rugueuse et feuilles âpres,
fera merveille ..
Au petit déjeuner , douceur aux écorces confites,
Leur saveur prolonge le plaisir éphémère
Des fleurs qui doucement finissent de faner,

Exhalant encore leur écho suranné
De poussière sucrée.

J'aime le Mimosa.

mercredi 24 février 2010

Arrêt sur image -1



Gouache acrylique sur papier . Agnès Mottelet

Pas de petite histoire cette fois,
Imaginez que j'ai saisi ces personnages au moment de leur passage sur la page..
Avant , après ..
Je n'en sais pas plus que vous...
alors n'hésitez pas à broder,
échafauder ,
phosphorer,
délirer,
inventer..
Posted by Picasa

Petite famille verte en éclosion






sur les pierres gorgées de pluie,
en grappes elles ont surgi..
Posted by Picasa

lundi 22 février 2010

"Kismèt" De Rainer Maria Rilke


Le puissant Kràl était assis de toute sa largeur et de tout son poids sur le talus du chemin strié par les ornières.
Tjana était accroupie à son côté. Elle pressait son visage d'enfant dans ses mains brunes et elle restait ainsi, les yeux écarquillés, écoutant, épiant. Ils regardaient le soir d'automne .Devant eux sur la prairie blême, malade, se tenait la roulotte verte,et au dessus de la porte flottaient doucement des langes de toutes les couleurs.De l'étroit conduit de cheminée sortaient les tourbillons d'une légère fumée bleue qui s'effilochait en hésitant dans l'air lourd. Derrière, sur les pentes qui semblaient venir mourir en longues vagues basses, pataugeait la harridelle de trait qui broutait à la hâte le maigre regain. Souvent elle s'arrêtait,levait la tête et regardait de ses bons yeux patients ce même soir où s'enflammaient et saluaient des petites fenêtres de village.
"Dis-moi,commença Kràl avec une farouche décision, c'est à cause de toi qu'il est là."
Tjana se taisait.
"Sinon ,que fait Prokopp ici?" maugréa Kràl.
Tjana haussa les épaules , arracha d'un geste vif une herbe longue et argentée et la tint, joueuse entre ses dents d'une blancheur étincelante. Puis elle ne bougea plus , comme si elle comptait les lumières du village.
Puis, en face, l'angélus commença.
La petite cloche aigüe, épuisée ,se hâtait de finir. Elle s'arrêta brusquement. Il restait dans l'air comme une plainte. La jeune Tzigane rejeta ses bras sveltes en arrière et s'adossa à la pente.Elle ferma les yeux. Elle entendait la timide stridulation des grillons et la voix fatiguée de sa sœur qui chantait une berceuse dans la voiture verte.
Tous deux passèrent un moment à écouter. Puis l'enfant, dans la voiture, se mit à pleurer doucement, en notes longues et désespérées. Tjana tourna la tête vers le Tzigane et dit, moqueuse: "Tu ne vas pas aider ta femme , Kràl ? L'enfant pleure."
Kràl lui saisit la main;
"C'est à cause de toi que Prokopp est là", dit-il , furieux , pour seule réponse.
La fille hocha la tête avec défi:" Je sais."
Alors le puissant Kràl lui saisit aussi l'autre main et la pressa contre la pente. Tjana était comme crucifiée.
Elle se mordit les lèvres jusqu'au sang pour ne pas crier.Il s'était penché sur elle avec un air de menace .Tjana ne voyait plus rien du soir. Elle ne voyait que lui et ses larges et lourdes épaules. Il était si grand au dessus d'elle qu'il cachait la voiture ,et le village, et le ciel pâle.
Elle ferma les yeux l'espace d'une seconde et sentit "Kràl veut dire roi en allemand . Et c'en est un."
Mais l'instant d'après elle ressentit la brûlante douleurs à ses poignets comme une humiliation . Elle sursauta, se libéra dans une brusque secousse et se dressa devant Kràl avec des yeux farouches qui lançaient des étincelles.
"Que veux-tu?" gémit-il.
Tjana sourit doucement: "Danser".
Et elle leva ses bras sveltes et délicats d'enfant et les fit doucement, lentement flotter de haut en bas et de bas en haut , comme si ces mains brunes allaient se transformer en ailes. Elle renversa la tête , profondément, au point que ses cheveux noirs glissèrent de tout leur poids, et elle offrit à la première étoile son sourire étranger.
Ses pieds nus ,aux attaches légères, cherchaient un rythme en tâtonnant, et il y avait dans son jeune corps un balancement et un enlacement, à la fois volupté consciente et abandon sans volonté, comme on les trouve chez les fleurs délicates aux longues tiges quand elles reçoivent le baiser du soir.
Kràl se tenait devant elle, les genoux tremblants. Il voyait le bronze pâle de ses épaules nues. Il le ressentait obscurément: Tjana dansait l' Amour.

Extrait du recueil de nouvelles " Au fil de la vie " , de Rainer Maria Rilke , paru chez Folio


Découvrez la playlist the road of the gypsies avec Tony Gatlif

La lecture de ce livre (qui m'a été offert par Mona , que je salue et remercie ) coïncide avec la sortie du nouveau film de Tony Gatlif  " LIBERTÉ" qui aborde le sujet de la déportation et de l'extermination des Tziganes par les nazis pendant la deuxième guerre mondiale . Ce thème  grave est porté par la fougue de ce réalisateur et traité sans pathos inutile . en voici la bande annonce:



Je dédie ce billet à Roland , ami diacre de la région de Compiègne , qui œuvre depuis des années ,pour la défense des communautés Roms et Tziganes de toute la région Nord Picardie , et ce, malgré le manque de soutien , pour ne pas dire plus , des instances politiques locales.


mardi 16 février 2010

les nuits courtes -4 . fin .


 gouache acrylique -pastels secs  Agnés Mottelet 2010


Il arriva assez essoufflé en vue du pâté de maison qui abritait son logement. Il tâtonna pour extirper ses clefs de sa poche de veste , et , ce faisant , tressaillit en voyant ses doigts terminés par des ongles amincis et aigus .
Il n'échapperait donc jamais à cette terrible pathologie familiale.. Il monta l'escalier à grand peine , étourdi à présent par un malaise confus. Une fois la porte refermée , il se jeta dans le fauteuil de vieux cuir craquelé et ferma les yeux. toutes ces années d'errance , de changements successifs de lieu , de travail , pour échapper à lui-même , tout ça pour rien ...
Il posa ses mains bien à plat sur les accoudoirs , et sans y penser , se mit  à plier et détendre ses phalanges, dans un mouvement instinctif de bien-être tandis qu'un ronronnement très doux montait de ses lèvres entr'ouvertes..Une chaleur réconfortante commençait à l'envahir et il se laissa porter par les rêveries imprécises qui , chaque fois le ramenaient à son enfance.
 il n'avait pas connu sa mère, on lui avait dit qu'elle avait contracté une terrible maladie juste après sa naissance , qu'elle en était morte .  Son père , personnage dont l'image était restée très floue dans ses souvenirs, avait très vite disparu de l'autre côté des mers et l'on n'en avait jamais plus entendu parler..
Il n'avait jamais su quel était son métier , mais des objets étaient restés dans la chambre de la maison familiale  : une brosse  au manche d'ébène , un petit couteau de poche , une flute exotique au son plaintif  et la photo  d'un très beau chat couleur de fumée. Maigre héritage à vrai dire!!
Ses grands parents maternels l'avaient élevé avec affection mais étaient restés évasifs à chacune de ses tentatives pour  en savoir un peu plus sur ses parents.
A partir de son adolescence , il était devenu plutôt taciturne , et ses nuits étaient devenues de plus en plus courtes :  il avait beau s'endormir facilement , un déclic le mettait sur son séant bien avant l'aube , un besoin irrépressible de sortir , sentir l'air et les odeurs nocturnes sur son visage . il marchait ainsi jusqu'au jour , arpentant les sentiers de la forêt voisine . 
Maintenant , il avait très sommeil .. il se laissa aller , appuyant sa tête sur le coussin ..
Par la fenêtre ouverte , la rumeur de la ville montait comme une musique incertaine.
Dans la rue , un groupe passa  , la petite fille tourna la tête " oh ! regardez ! le gros chat perché sur la fenêtre , on dirait qu'il nous sourit!!

 FIN
Fevrier 2010
Agnès Balaÿ-Mottelet 
 
Posted by Picasa

dimanche 14 février 2010

Les Nuits courtes- 3


gouache acrylique-pastels secs  Agnés Mottelet 2010

La rue obliquait insensiblement vers la droite et s'était un peu élargie. On entendait quelque part une musique, il lui sembla qu'il percevait tous les sons de manière optimale , comme si il avait des écouteurs sur les oreilles ..
Les odeurs aussi lui sautaient aux narines: d'une fenêtre allumée sortaient les effluves d'un plat épicé ,et par la porte soudain ouverte , au bout d'un couloir, dans la lumière crue d'un néon il vit passer en un éclair deux corps nus , luisants et fugaces, puis le battant claqua , violemment refermé par un inconnu qui le heurta du coude en traversant . Instinctivement , il recula en levant la main droite pour se protéger et vit luire ses ongles curieusement recourbés .
Étouffant la plainte  gutturale qu'il sentait monter du fond de sa gorge, il enfouit sa main au plus profond de sa poche et hâta le pas , bien décidé à sortir de ce dédale ..
  Les éclairages étaient maintenant moins espacés , des voitures stationnées jalonnaient les bordures de trottoir.Il se mit à respirer plus librement .
furtivement il dégagea ses mains et les examina attentivement en bougeant les doigts: tout était normal , les callosités , les ongles un peu rongés .. pas de griffes suspectes..
il déboucha enfin sur une grande avenue , et , se retournant , il tendit le cou pour trouver le nom de la rue qu'il venait de quitter , mais de ce côté également , la plaque rouillée ne permettait pas de lire quoique ce soit.
Juste au coin , un cinéma un peu défraichi exposait de vieilles affiches , cet endroit étant visiblement devenu une sorte de musée. Mu par une impulsion , il entra . A un guichet , un homme chauve à moustache fournie ,proposait des tickets pour une séance  Bunuel . il s'approcha et demanda:
"Vous connaissez le nom de la petite rue , là au coin.? j'en viens ,et les plaques sont effacées..
- Ah ! La traverse des plaisirs!! ,  Toutes les maisons sont murées , c'est tout pourri et menace de s'effondrer, je ne comprends pas d'ailleurs comment vous avez pu y passer!
de l'autre côté , là où elle débouche sur le boulevard Combet, ils ont mis une barrière pour en interdire l'accès!
Même ce vieux cinéma est en sursis! tout le secteur va être démoli ! quelle misère!
-Mais il y avait quoi , avant ,dans cette traverse?
-Hum! je ne sais  trop, c'est vieux ,ça remonte avant 1900 , Les archives que j'ai pu consulter décrivent des maisons de jeux , un bain turc et même des petits lampions rouges , si vous voyez ce que je veux dire..
Ces dernières années , quelques bâtisses étaient encore habitées , mais depuis Décembre , ouste!!
tout le monde en banlieue dans du neuf !
bon ! faites excuse! mais il faut que j'aille mettre la bobine en route!
vous ne voulez pas voirl 'Age d'Or"? la séance commence dans 5 mn .."
Il recula  , glacé , "Non, non! merci , une autre fois ! il est déjà tard , et je travaille de bonne heure!"
Il tourna prestement les talons et courut presque pour retrouver la cohue de la circulation des humains de tous poils qui se pressaient pour retrouver leur logis.

Posted by Picasa

samedi 13 février 2010

Les Nuits courtes- 2

gouache acrylique-pastels secs Agnès Mottelet 2010

  Perdu dans ses pensées,il sortit dans le noir,
Et décida de prendre un autre itinéraire pour rejoindre le logement temporaire qu'il avait trouvé par un ami de lycée qui avait repris contact avec lui , le sachant de retour dans la région .
Ce n'était pas un palace , mais le confort de ce petit studio d'étudiant l'avait replongé dans le cocon d'insouciance qui était le sien à cette époque: les cours , les rigolades avec les copains , les séances cinéma avec Julie la timide à qui il avait réussi à voler un baiser effarouché à la fin de "Mogambo" ,( ce vieux film d'aventures avec Clark Gable, Ava Gardner et Grace Kelly), rediffusé en vo au Ciné Parade .
La belle époque ! 
Depuis ,la vie avait coulé  , les rêves s'étaient enfuis ,laissant place à un quotidien de plus en plus morose .
Mais,il respirait aujourd'hui  plus librement, ayant tourné le dos  à tout ce fatras d'obligations.
Changer de nom , d'identité : rien de plus simple , finalement.
Disparaitre..
Relevant le tête ,il évita de justesse un poteau placé au bord du trottoir , et il se rendit compte qu'il avait pris une ruelle peu éclairée , inconnue jusqu'alors..
Perplexe , revenant sur ses pas , il essaya de déchiffrer la plaque fixée en hauteur , mais celle ci , en mauvais état , à demi-effacée ne permettait de déchiffrer aucun nom précis " Traverse du...
Il décida de poursuivre tout droit , il finirait bien par tomber sur une artère plus importante et pourrait alors se repérer.
Les immeubles et maisons se succédaient , émaillés ça et là de lueurs aux fenêtres.Sur le perron de l'une d'elle , d'étranges personnages, immobiles , semblaient sortis tout droit d'un conte fantastique d'Edgar Poe
Il sentit un frisson lui parcourir l'échine mais , avalant sa salive ,il continua sans se retourner

jeudi 11 février 2010

Les Nuits courtes - 1


gouache acrylique -pastels secs sur papier 24x32 cm /Agnès Mottelet /2010

Il n'y pouvait rien, ça faisait déjà des années que le sommeil le fuyait.
Après une période d'embellie professionnelle, il traversait à nouveau une sacrée galère et le seul job qui s'était présenté à lui : manutentionnaire au Supermaximarket ,lui laissait au moins le temps de penser à plus tard.
Penser , il ne faisait d'ailleurs plus que ça : le jour , pendant qu'il trimballait les cartons pleins , puis vides, et aussi la nuit , surtout la nuit...
Il avait des horaires fixes et terminait autour de 18 h , à part quand il y avait des livraisons tardives , mais c'était rare .Il profitait du trajet à pied pour passer un moment avec une bière au milieu du brouhaha réconfortant d'un bar du quartier .
Ce qu'il aimait dans cet endroit c'était le mélange des sons :  conversations par bribes , chuintement de la pompe à bière ou du percolateur, tintements des verres , éclats de voix et rires , avec en fond la sono d'une radio .Devant le comptoir se tenaient les habitués , les piliers , les familiers ,avec le verbe haut et les mains volubiles.
Lui,bien calé sur une banquette au fond, il pouvait se sentir immergé dans le vivant , comme à l'intérieur d'un aquarium tiède, tout en regardant , de loin , les autres , ceux du dehors , passer sur le trottoir .
Dehors , c'était la nuit , le froid , les ombres juste entrevues , avec parfois l'éclair d'un manteau rouge ou d'une écharpe vert vif rejetée autour du cou, mais la plupart des silhouettes se fondaient dans la grisaille ..les ombres de la nuit n'ont pas de couleur.

Pour lire l'histoire  en musique , allez cliquer sur la playlist que vous trouverez sur le 2ème épisode 
Posted by Picasa

mercredi 10 février 2010

Immensité




photo: V.Balaÿ

 Penché au bord,
Les pieds effleurent .
Le regard englouti déjà
Bien au-delà.
Cette insondable mouvance
Sonore et ténébreuse
Absorbe les pensées
Rend vide toute réalité.


Penché au bord,
Les mains hésitent,
Le corps retient son élan.
Rester debout.
L'eau agite son mystère.
Se tenir à distance
 Beauté dangereuse
Apprivoiser la Mer .



 
Posted by Picasa

mardi 9 février 2010

Grappes sonores et marracas option brico/récup



Pour ne pas me décrocher trop des activités que je vais reprendre après les vacances ,
Je mets à profit ce repos pour trier un peu tout mon bazar....
Ci dessus , quelques-uns des marracas  mis en son
en les garnissant de "grains" différents ( graines , riz , mini-perles etc..)
Ces gros "œufs" ( possible aussi avec les petits formats),gardés après que vos chers petits ( ou grands) gourmands en aient dévoré la carapace et dépiauté le contenu( ah!! les concours de vitesse à monter le truc-bidule surprise entre mes trois enfants -échalas bien trop âgés pour ce genre de friandise, mais roulant de concert des yeux de merlans frits à l'idée du plaisir enfantin...)
donc: Mamies, Mamans,Papas,Pataties et Patatas,Papys , Papounnets et Mamouchkas,
Minipuces et Croque-berlouches!
Ne jetez point ces coquilles vides !!: recyclez en du hautement culturel et musical 
Ces déchets de la consommation :
La quantité et la diversité en font l'intérêt ;
( au fil du temps , j'en ai une pleine caisse , grâce aux dons bien intentionnés)







 Vous vous souvenez peut être de la petite grappe juste devant,
J'avais décrit sa venue au monde d'objet sonore ..
Entre deux tricotages-chapeaux,
Je lui ai fabriqué 3 autres copines pour gigoter-bruiter en groupe!!
J' avais encore un stock de demi-coquilles de noix à utiliser..
et des petits restes de laine bien à propos!!
Mine de rien, quelques idées pour casser les oreilles de vos voisins
( Le carnaval approche)
Et faire sautiller la marmaille..
Posted by Picasa

dimanche 7 février 2010

Portrait avec chat (s)

 
 Huile sur panneau -fragment - Agnes Mottelet

Quand ils étaient arrivés dans cette maison,
Un chat y résidait déjà, logeant dans les tas de laine de verre
Entreposés dans les parties en chantier,
Un chat assez craintif, discret , qui peu à peu s'est accoutumé
A leur présence dans les lieux.
Par la suite , il est devenu très affectueux , venant faire des siestes prolongées
Sur le poitrail de quiconque en faisant autant au soleil,
Où dans la quiétude du salon..
Charly était un amour de chat.. 








Aujourdhui, Charly dort sous les feuilles ,
Dans le petit bois où il aimait à se mettre en plein soleil
A la belle saison .
Bientôt , les violettes vont y semer leurs petites taches odorantes,
Le printemps fait revivre les chats..
La Nature est vaste ,
Et son cœur accueillant.. 

vendredi 5 février 2010

Le Psaltérion

Il y a plusieurs années ,j'ai fait l'acquisition d'un psaltérion ,
Instrument peu connu du grand public,
venu tout droit des temps anciens,
Il est toujours fabriqué par des luthiers passionnés.
C'est ainsi que , passant par la maison de la Musique ancienne, à Paris,
(  hélas , en voulant joindre ici le lien , j'ai constaté qu'elle a fermé ses portes en 2008, quel dommage!!)
J'ai pu découvrir cet instrument à la résonance extraordinaire,
Étonnante ,vu la faible épaisseur de la caisse,
 Et l'archet se met à jouer..
L'apprentissage n'est pas très ardu ,car les cordes sont accordées,
Pas besoin de doigtés compliqués pour la "prise en main"!!
Pour accorder , une clé de même type que celle utilisée pour les cithares.

  J'adore jouer en improvisant sur des modes médiévaux,
Ou bien en reprenant du répertoire celtique ( Alan Stivell , Malicorne etc.)
On peut alors créer un accompagnement simple de type "bourdon"
et chanter par dessus..
 Il n'est pas possible de jouer très rapidement, à cause du maniement de l'archet -arc,
mais en visionnant quelques documents sur youtube , je vois certains artistes qui utilisent un archet dans chaque main ( un jouant à droite sur les notes naturelles et l'autre , à gauche sur les altérations )
et je trouve cela génial car visiblement ,on augmente ainsi la dextérité,
Mais cela nécessite que l'instrument soit placé sur un support  , pour libérer les deux mains.
Jusqu'à' présent , en rue ou avec les enfants , je le tiens calé sur la paume de la main gauche,
et manie l'archet de la main droite.
Peut-être vais-je envisager l'achat d'un deuxième archet..
Malheureusement , vous ne me verrez , ni m'entendrez jouer de cet instrument,
Car je ne suis pas encore capable de m'enregistrer et de transférer ici etc...
La technique et moi...

 Le luthier,Reinier Staats, vit près des Pyrénées
Voici son site:
Le jardin Musical

En bonus, une vidéo ,où dulcimer et psaltérion  joignent leurs sonorités,
pour notre plus grand plaisir , la mélodie est superbe!


mercredi 3 février 2010

Folle envie de VERT!!


Avec le soleil et les petites herbes qui pointent leur nez,
Vient l'envie de manger des choses toutes simples , vite faites ,
qui croquent un peu sous la dent..
La première fois que j'ai acheté de ces haricots plats sur le marché,
(Au marchand marocain qui a une tchatche pas possible 
Que tu l'entends raconter ses blagues depuis l'autre bout de la place)
J'étais très sceptique , pensant que ça allait être plein de fils, coriace etc..
Et bien, non!
Maintenant je les adore!!
ils sont tendres à souhait ,
( à regarder de près quand même ,éviter les jaunis -ternes!)
A équeuter , + rapide que les haricots verts "normaux"
Juste cuits à l'étouffée , départ avec un peu d'huile d'olive ( et oui , c'est le sud ,ici..),
Sel- poivre , quand ça "pleure", ajouter un peu d'eau , couvrir,
Feu doux, rajouter au fur et à mesure  de l'eau pour éviter les catastrophes cramées..
Mais l'opération ne dépasse pas le petit quart d'heure.
Et hop , petites pluches de persil ou coriandre ,
il n'y a plus qu'à servir avec votre viande ,poisson 
Ou tarte salée du jour
Et même tout seuls, 
En compagnie d'une petite semoule ou boulgour aux raisins secs....

Le VERT!
Et bientôt s'en va 
L'HIVER!!

Claire FO fait encore des merveilles !!!!!!

Claire Fo , dans sa belle province a accueilli Shalimar encore en veine d'escapades 
Voyez plutôt en cliquant ci-dessous
Claire Fo et ses cachettes secrètes..

mardi 2 février 2010

Shalimar !! nouvelles fabuleuses aventures dans la neige!!

Complètement époustouflant!!!
Voici Shalimar  héros félin d'une véritable épopée sur le blog,
Mais voyez plutôt chez mes collègues CLAIRE FO,
                                                       Et LA LICORNE
Qui n'en sont pas à leurs premiers tours de passe-passe!!! 
Pourtant , je peux vous garantir que l'animal
Ou l'un de ses "triples" est en train de ronronner 
En prenant le soleil à travers la baie vitrée ,
Le fourbe!!
Il cache bien ses talents ...
 
Maintenant nous allons devoir l'avoir à l'oeil,
mine de rien... 
Imaginez qu'il revienne un jour en compagnie de créatures
Rencontrées lors de ses escapades en ces pays-blogs où il va musarder..
J'en frémis d'apréhension...
Et de curiosité...
 


lundi 1 février 2010

Mystère !!


Je ne peux que transmettre ce cliché, effectué par V.
Et qui apporte encore des éléments au dossier ouvert récemment par La Licorne:
Shalimar aurait-il des dons supra-normaux???
après la téléportation,
La multiplication!
Le mystère reste entier....