Suis partie en poussant la brouette,
Monter au bout du champ pour ramasser les premières poires tombées avec le vent ...
Mais à la lisière des vieux arbres , le parfum est trop violent..
Personne ne pourrait résister...
Entrer dans cette couleur à perte de vue,
comme en apesanteur..
Bientôt ils vont couper...
Un matin , très tôt , j'entendrai le bruit lointain des machines
Dans un demi-sommeil,
Le parfum décuplé emplira la chambre aux fenêtres ouvertes
Mais il sera trop tard...
Alors ce soir,
Les poires peuvent attendre
Je cueille avec les yeux
A pleine brassées
Je marche entre les rangées
Territoire irréel d'intensité olfactive
La maison si près
Si loin
La frontière des vieux poiriers
Rejoindre la brouette
Quelques gouttes tombent du ciel orageux
Les fruits sont bien petits cette année...
Manque d'eau ..
Mais pas de maladie aux feuilles noircies cette fois...
Ni d'élevage de pucerons
quelle chance!
Merci à toi Vincent
Qui les a soignés au Printemps!
Brouette remplie
Quitter le bout du champ
Garder la lavande encore une nuit...
Le parfum est venu jusqu'à moi ... la nostalgie aussi ! Merci, c'est beau ce bleu !
RépondreSupprimerLa vie en bleu/violet, ça sent tellement bon.
RépondreSupprimerJ'aime bien voir ta maison de cette perspective inconnue et je n'avais pas vu ce champ, aller au bout de votre jardin est mission impossible ce serait parcourir tout l'horizon !
RépondreSupprimerBeautés, merci !!
Il n'y a pas qu'en Provence que la lavande fleurit
RépondreSupprimerA Paris aussi on a, des bouquets bleus jolis ];-D
Figure-toi que je n'ai jamais vu la lavande en fleurs (je viens toujours "hors-saison)...
RépondreSupprimerMais la semaine dernière, on m'en a rapporté un bouquet...une merveille...j'en ai encore l'odeur dans les narines !