Tentures effleurées
Les doigts suivent les nervures
La lanterne magique
aux images en abyme
Le puits sans fin de la mémoire
d'où remontent les mots
Entendus
Écrits sur de tout petits morceaux de papier
pour ne pas oublier
Le parfum des chemins de brume
La main tenue
Agrippée
Je vois bien que tu dors
Mais moi non.
Un œil grand ouvert au dessus
Comme une lune suspendue
Peu à peu
Le noir se fond
Et de pâles lueurs émergent
Abandon bercé
Songe feutré
Fissures du temps
Bientôt ,
Tôt ou tard
touchée... très...
RépondreSupprimerMerci, Martine....
SupprimerJe t'embrasse
Je ne fais jamais d'insomnie alors je ne pourrais pas avoir écrit un billet aussi émouvant.
RépondreSupprimeret bien moi, normalement, non plus,
Supprimerje dors très bien,
mais je pense que ce devait être cette situation inusitée, les bruits urbains , dont j'ai perdu l'habitude....
Mes insomnies, je les ai transformées en "songes éveillés" et là tout est permis ! Il faut les apprivoiser, et elles ne seront plus sources de stress.... je suis un ZHIBOU ! Je dors peu voilà tout !
RépondreSupprimerD'ailleurs, c'est assez troublant et gratifiant de laisser vagabonder idées, pensées en ces circonstances:
RépondreSupprimertout coule et s'enchaine avec fluidité , le tout est d'avoir l'énergie de saisir, fixer ces bribes en les notant plus ou moins au vol , sans s'éveiller tout à fait , sinon, c'est fichu !
l'entre deux facilite l'invention.
On subit beaucoup le contrôle de notre moi rationnel!
Mais , j'y pense, si tu dors peu la nuit, tu dois certainement t'octroyer de bonnes petites siestes,....?
Même pas ! Je dors peu, mais profondément... Dormir c'est mourir un peu, et j'aurai tout le temps de me rattraper ];-D
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