jeudi 14 mars 2013

NUIT EN VILLE / 2




Tentures effleurées
Les doigts suivent les nervures










 La lanterne magique 
aux images en abyme

Le puits sans fin de la mémoire 
d'où remontent les mots 
Entendus 
Écrits sur de tout petits morceaux de papier 
pour ne pas oublier
 
Le parfum des chemins  de brume

La main tenue 
Agrippée




 







 Je vois bien que tu dors
Mais moi  non.

Un œil grand ouvert au dessus

Comme une lune suspendue
  












 Peu à peu 
Le noir se fond
Et de pâles lueurs émergent










 Abandon bercé








 Songe feutré












 Fissures du temps












 Bientôt  ,












Tôt ou tard





7 commentaires:

  1. Je ne fais jamais d'insomnie alors je ne pourrais pas avoir écrit un billet aussi émouvant.

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    1. et bien moi, normalement, non plus,
      je dors très bien,
      mais je pense que ce devait être cette situation inusitée, les bruits urbains , dont j'ai perdu l'habitude....

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  2. Mes insomnies, je les ai transformées en "songes éveillés" et là tout est permis ! Il faut les apprivoiser, et elles ne seront plus sources de stress.... je suis un ZHIBOU ! Je dors peu voilà tout !

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  3. D'ailleurs, c'est assez troublant et gratifiant de laisser vagabonder idées, pensées en ces circonstances:
    tout coule et s'enchaine avec fluidité , le tout est d'avoir l'énergie de saisir, fixer ces bribes en les notant plus ou moins au vol , sans s'éveiller tout à fait , sinon, c'est fichu !
    l'entre deux facilite l'invention.
    On subit beaucoup le contrôle de notre moi rationnel!

    Mais , j'y pense, si tu dors peu la nuit, tu dois certainement t'octroyer de bonnes petites siestes,....?

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  4. Même pas ! Je dors peu, mais profondément... Dormir c'est mourir un peu, et j'aurai tout le temps de me rattraper ];-D

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