La jeune fille de Budapest
HENRI MICHAUX
Dans la brume tiède d'une haleine de jeune fille,
j'ai pris place.
Je me suis retiré, je n'ai pas quitté ma place.
Ses bras ne pèsent rien. On les rencontre comme
l'eau.
Ce qui est fané disparait devant elle , il ne reste
que ses yeux.
Longues belles herbes, longues belles fleurs
croissaient dans notre champ.
Obstacle si léger sur ma poitrine,comme tu t'appuies
maintenant,
Tu t'appuies tellement, maintenant que tu n'es
plus.
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Je suis retombée complètement par hasard sur "Plume" d'Henri Michaux,
perdu dans le fouillis de la bibliothèque ,
En fait , je cherchais "INGUELEZY" , de François Dupeyron , livre dont je voulais parler à Christian suite à son billet sur les afghans renvoyés par la France et le Royaume Uni, ce livre et ce film , sortis en 2003 , retracent la rencontre et le voyage d'un kurde, aidé par une jeune veuve , vers l' Angleterre.
Bon , bref , juste à côté , j'ai pioché aussi le Michaux , ça tombe bien !
Ayant ouvert au pif , cette jeune fille de Budapest m' a mis immédiatement dans l'oreille cette chanson d'arthur H , issue d'un album que j'adore et que je vous conseille vivement " adieu tristesse" .
Je laisse le livre sorti....
tu crois au hasard ? Michaux est mon dada depuis quelque temps, je m'apprêtais à publier des extraits de poteaux d'angle... et Chronophonix cite aussi un autre passage du même Michaux !! Merci en tous cas pour cette association poé-misicale.
RépondreSupprimerJe t'invite à découvrir ces improvisations sur des textes de Michaux, avec Pascale Valenta à la voix, et moi-même au piano :
RépondreSupprimerMes Occupations
La simplicité
Emportez-moi
Compagnons
A lire également, cet article, résumant ma longue histoire d'amour avec la poésie d'Henri Michaux.
RépondreSupprimerje suis déjà allée écouter la scène du restaurant ,belle manière de se débarrasser: d'un importun ! vider son verre , c'est tellement naturel!
RépondreSupprimerbravo pour la performance!