Le froid venant ,les feux brûlent à nouveau dans les cheminées,
Les braises rouges laissent parfois échapper durant la nuit
D'étranges créatures aux formes incertaines,
Le vent souffle , les pages s'empilent,
Pleines d'images et d'histoires absurdes,
La nuit et le rouge sont propices et complices,
Les dents grincent et des rires éclatent,
Les silhouettes fugaces s'accumulent sur les papiers épars,
Le sommeil engloutit leur sarabande ,
Le matin les trouve échouées ,inertes ,
En attente de l'accomplissement,
Mais la main se meut ailleurs , à d'autres tâches,
Le silence des pages rouges
Emplit l'atelier d'une rumeur muette,
La patience leur viendra
Comme aux autres avant elles.
Le rouge aux joues de la jeune fille étendue dans l'herbe de la prairie,aux pieds de la montagne recouverte de neige,
RépondreSupprimerle rouge aux joues de l'enfant juché sur un tabouret et la main dans le pot de confiture,le rouge est mis par les empêcheurs de tourner en rond,les gendarmes et autres porteurs d'uniforme,
le rouge sur l'asphalte, auréole derrière le crâne du motard étendu,le rouge répandu sur le sable de l'arêne à cinq heures du soir.le rouge de ma colère,le rouge de la beauté du soleil couchant quand mon regard se perd dans l'immensité des montagnes.