Un matin on se réveille ,
Le soleil joue à travers la porte.
Franchir le seuil ,
La fraicheur nous assaille ,
L'air fait tournoyer les feuilles ,
Descendre l'escalier,
Pas léger ,
En bas , de l'autre côté
Traverser le quai ,
Longer la rue en respirant à fond
L'odeur salée des voyages à venir,
Tout est familier ,
Mais ici on se sent perpétuellement
Au bord du rivage,,
Déjà presque parti,
Les bateaux arrivent et s'en vont,
Nos yeux clignent dans la lumière crue,
Le premier café , debout ,
Au milieu des visages inconnus,
Être à Sète ,
En partance sans départ,
Tout l'ailleurs est sur place..
Lecture, poésie au coeur dés le petit matin.
RépondreSupprimerSète et le départ pour Tanger puis plus au Sud le désert, les hommes bleus, le vent et les dunes déplacées.
Mauritanie et les grands espaces de sable et de roches. Quelques chèvres. Un homme, une femme, en prière et le vent qui chante et pénètre les orifices, jusqu'à l'étouffement? la béatitude?
Sète, Nouhadibou... Nouakchott... et puis St Louis et le Sud toujours le Sud...
jan petrus