Pauline recule un peu devant l'escogriffe qui passe soudain devant elle en trombe , fonçant littéralement vers la cuisine d'où s'échappent des effluves assez alarmantes : la preuve du désastre , des exclamations rugissantes assorties de bruits d'ustensiles bousculés et robinet ouvert à la diable. Prudemment, Pauline approche de l'antre de l'ogre et risque un œil : sur une vaste table en pierre ou en marbre , une plaque de cuisson exhibe de petites formes carbonisées ,dont on serait bien en peine de définir la substance d'origine..
" Regardez-moi ce carnage!! deux heures de préparation! Mes délicatesses réduites en cendres !"
Pauline toussote légèrement : " Je ne voudrais pas déranger , mais vous serait-il possible de m'indiquer la station de taxis la plus proche , car avec cet intermède , il est fort tard et je suis attendue chez moi où l'on doit commencer à s'inquiéter.
- Mais où avais-je la tête ! veuillez m"excuser , ma chère! vous m'avez sauvé d'une nuit sur ce balcon! j'enfile une tenue plus adaptée aux circonstances et je vous ramène en voiture, c'est le moins que je puisse faire pour vous remercier! "
Henri s'éclipse de l'autre côté du salon où l'on aperçoit un couloir menant au reste de l'appartement La jeune femme s'assoit un moment dans l'un des canapés , épuisée par cette journée et sa conclusion imprévue.
Son hôte réapparait rapidement , chaussures aux pieds , tout à fait convenable : pantalon mastic et chemise flottante d'un orange flamboyant.
Allez hop! Fouette cocher! La voiture grise garée juste en bas sous les arbres de l'allée emporte Pauline vers sa banlieue . La nuit est encore tiède , un sillage de l'été qui s'attarde .
Le profil du conducteur se dessine en ombre chinoise .
Drôle de zèbre.
Pauline toussote légèrement : " Je ne voudrais pas déranger , mais vous serait-il possible de m'indiquer la station de taxis la plus proche , car avec cet intermède , il est fort tard et je suis attendue chez moi où l'on doit commencer à s'inquiéter.
- Mais où avais-je la tête ! veuillez m"excuser , ma chère! vous m'avez sauvé d'une nuit sur ce balcon! j'enfile une tenue plus adaptée aux circonstances et je vous ramène en voiture, c'est le moins que je puisse faire pour vous remercier! "
Henri s'éclipse de l'autre côté du salon où l'on aperçoit un couloir menant au reste de l'appartement La jeune femme s'assoit un moment dans l'un des canapés , épuisée par cette journée et sa conclusion imprévue.
Son hôte réapparait rapidement , chaussures aux pieds , tout à fait convenable : pantalon mastic et chemise flottante d'un orange flamboyant.
Allez hop! Fouette cocher! La voiture grise garée juste en bas sous les arbres de l'allée emporte Pauline vers sa banlieue . La nuit est encore tiède , un sillage de l'été qui s'attarde .
Le profil du conducteur se dessine en ombre chinoise .
Drôle de zèbre.
Ce n'est pas Pauline à la plage mais Pauline aux fourneaux. Ces merveilleux petits textes sont peut-être les croissants du matin.
RépondreSupprimerC.C
Des formes carbonisées sortant du four ? Ne serait-on pas chez ce bon Monsieur Henri ?
RépondreSupprimerAndiamo :
RépondreSupprimerje te vois venir ...
non, ce sont de toutes PETITES formes , des "délicatesses" douceurs dont Henri a le secret , et qui, pour cause de séquestration forcée sur ce maudit balcon , ont pris le coup de chaud fatal.
en tout cas ici , Chaleur torride.. même four éteint ! c'est la sieste obligatoire en ce début d'après-midi! Merci pour ta visite sarcastique , toujours bienvenue!
Christian:
J'évite les croissants en ce moment , mais si ça donne envie d'en manger , je ne suis pas contre! oui, le ton de cette petite suite est à la gourmandise!
Bon appétit! et bon après-midi!
en + le mot à recopier est PARESIE: summum de paresse à l'horizon!
Croissant du matin : ENTRAIN )
RépondreSupprimerJe viens de faire une belle virée sur tes billets d'été...
RépondreSupprimerpur dépaysement !!!!!
.....
je ne trouve pas ton adresse de profil ??? pour te contacter , peux tu me l'envoyer? merci
christyn
Les zébres sont-ils plus civilisés zabillés ?
RépondreSupprimerHé hé
PS tes poires sont un délices, tu sais ?
L.
Ah, Pauline, tu as mis le doigt dans une aventure où tu risques de laisser le bras, au moins ! Vite, la suite !
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