La nuit était traversée de souffles humides qui déroulaient leurs rubans de brume au ras des herbes .
La lune cachée derrière la masse des nuages .
Il faisait très froid et il marchait silencieusement vers le mur dressé contre la colline .
Il savait que jadis , la maison avait été habitée , mais depuis de longues années , le lieu déserté n'abritait que les nids des oiseaux.
Une touffe de verveine , cachée sous les feuille sèches .
Il froisse une tige et respire le parfum si vert qu'il en ferme les yeux de nostalgie.
La fenêtre au regard vide .
Le temps s'étire
Et l'ombre de la lune bleue .
Toucher les pierres rugueuses
Frapper à la porte
Frapper à la porte
Frapper à la porte
Frapper.
Frapper comme un battement de coeur...
RépondreSupprimerMagnifique texte.
Entrez...
RépondreSupprimerP.
l'invitation est belle...
RépondreSupprimerIl venait de tomber
RépondreSupprimerSans s'en douter
Sur un gîte de croukougnouches dorés
des oiseaux rares, je vous le garantis
Mais au nid vaste et accueillant.
Au mur de lierre
RépondreSupprimerFenêtre sans lumière.
Je ne suis pas du genre à venir frapper aux portes, en revanche, je suis celle qui ouvre la porte... Malheureusement, ayant mal agi, Il ne vient plus frapper... cela me ferait pourtant tant plaisir.
RépondreSupprimerTant-Bourrin:
RépondreSupprimertoc-toc, toc-toc ,toc-toc....
Pomme:
ah! contente qu'il y ait encre quelqu'un derrière cette porte!
Brigitte:
merci!
S-F:
va savoir....
Andiamo:
rime tout en mystère.. la forêt rend les lieux ombreux ..très joli!
Gabrielle:
oh! j'espère que tu entendras d'autres pas devant ton seuil..