Partir des pierres amoncelées ,
Disjointes ,ébréchées,
Fendues
En équilibre instable
Usées par le temps
Oubliées
Au bord des terres en friche,
Patiemment travailler,
Les mains maladroites,
Le cerveau un peu rouillé,
Imaginer ce qui pourrait être ,
Rêver
En dépit du bon sens
Pousser
La brouette du fou
Et faire tourner la bétonnière..
Nos Vies tiennent à cette capacité:
Espérer
Le Printemps au milieu des jours tristes
Danser
Pour ne pas tomber
Chanter
Pour chasser la pluie,
Bouger
Pour ne pas...
Construire avec des riens,
Pour soi ,
Pour les siens,
Pour les autres
Une pierre
A la fois:
LE BONHEUR.
Empiler des dizaines et des dizaines de pierres et oublier la dernière, celle qui s'empilera sur nous...
RépondreSupprimerMagnifique texte...
merci à toi , Tant bourrin!
RépondreSupprimerje passe en ce moment par une alternance de phases optimistes et d'autres où ça à tendance à coincer un peu , alors , trimballer mes caisses de trucs à sons , gazouiller puisque c'est mon métier ,grifonner ici des petits bouts de mots , tout ça remet du soleil dans les rouages!
Ton poste me rappelle ma vie à Minorca, dans une des Iles Baléares. Avec une brouette je devais ramasser les pierres éparses de nos murs, pour les amener sur le chantier de la construction de l'atelier de céramique.
RépondreSupprimerje devais aussi poser le ciment réfractaire entre les briques de la paroi intérieure du four à céramique. L'extérieur était, ou est , construit avec des briques normales.
Le bonhomme de l'époque était un faiseur d'esclave.
Trêve de plaisanterie, c'est très excitant de voir un mur *monter*. Parfois, dans l'excitation, nous travaillions jusqu'au milieux de la nuit. Ce qui perturbait le coq du voisin, qui se mettait à chanter avant l'heure indue, à la lumière de notre loupiotte.
En Egypte et bien d'autres pays, les *vieilles pierres* ont été *ramassées* pour construire les maisons actuelles. Le sites n'étaient alors pas protégés. L'on peu voir d'anciens décors sur les maisons.
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