Il était une fois , au Pays où humains et animaux
Se comprennent ,
Une poulette prématurée , boudée par ses frères et sœurs.
Las! coups de becs et horions pleuvaient sur la pauvrette!
Elle fut sauvée par les soins attentifs
De toute la maisonnée .
Ainsi fut-elle adoptée ,
Bichonnée,
Choyée.
Partageant la couche et le couvert
De deux gracieuses cochonnes-pépères,
Elle fit bientôt un transfert,
Persuadée d'être issue de leur sein.
Depuis lors ,
Cette petite bête se pense à poil
Tandis que pousse sa crête,
Et les quenottes cochonnesques,
Grignottent en toute quiétude ,
A l'ombre des ailes bienveillantes
La confusion des genres..
Est-ce grave , docteur?
Rongeurs et volatile
Nagent en plein bonheur..
Cela commence comme un conte pour enfants et continue, loin de notre questionnement devant ce partage d'amour, pour nous démontrer, encore une fois, que toutes les règles établies par l'homme ne sont pas seulement celles qui permettent de vivre en bon entendement. Si nous pouvions faire pareil, tout le temps. Utopie....utopie.
RépondreSupprimerRoger
Très jolie petite histoire. Elle me plait beaucoup car j'adore les cochons d'inde... et les poulettes !
RépondreSupprimerPourquoi les hommes qui ont l'intelligence sont-ils moins tolérents que les animaux ? C'est une question à laquelle je n'aurai jamais de réponse !!!.
Merci pour cet agréable moment.
DOUCY.
Les animaux ne sont pas toujours si tolérants... je connais une mère chatte qui a rejeté l'un de ses chatons. La nature aussi est cruelle ! Mais cette histoire-là est belle, et la question demeure : pourquoi avons-nous tant de mal à être tolérants les uns envers les autres ?
RépondreSupprimerGénial ! Les poules sont fascinantes à observer, il y en a qui sont incroyablement sociables, d'autres solitaires, des douces et des affreuses et je ne parle pas de la hiérarchie, vitale. Du temps ou mes parents possédait un poulailler, il y en avait une petite qui venait tout le temps se percher sur le bras du fauteuil pendant que je lisais au jardin... elle roupillait, je crois qu'elle se savait en sécurité auprès de moi, les autres n'étant pas toujours tendre avec elle.
RépondreSupprimerUne histoire au poil... et à plume ! :~)
RépondreSupprimerEt oui... Mon premier chat avait grandi avec notre chienne qui lui a montré tous les coins de la campagne et venait nous avertir dès qu'il s'était perché trop haut sur un arbre. Un jour, il avait six mois, fini de jouer avec elle, il aboya même! à sa grande surprise (et la nôtre).
RépondreSupprimertu veux dire réellement,Sylvie , que ton chat a aboyé!!!!!
RépondreSupprimerc est une tres belle histoire et confusion des genre tant quelle est heureuse aucune importance !
RépondreSupprimerbonne semaine
Qu'est-ce qu'un post belle!
RépondreSupprimerJ'aime Guinée cochons! sont très doux! déjà eu plusieurs chiots ici à la maison ...
remarqué un fait curieux, nous sommes nés presque le même jour ...
parce que le 12 mai complété 54 ans de trop! Je suis Taureau [ascendant vierge] et Monkey!
Je pense que c'est pourquoi j'ai identifié avec votre «bon goût» en images et en musique, qui sont merveilleux!
alors félicitations!
un gros câlin!
Denise
Belle leçon de vie !
RépondreSupprimerChère Denise,
RépondreSupprimermerci d'écrire en français! je suis très touchée!
Oui, je suis de début Mai , aussi Taureau et singe ! 5 + 4 = 9 , mon chiffre fétiche .
Les années qui passent sont autant d'occasion de découvertes !
Bonne soirée!
Mingingi: quelle jolie compagnie de lecture...
RépondreSupprimerC'est le genre d'histoire que j'aime, merci de les partager avec nous
RépondreSupprimerTrès chouette (pour rester dans les animaux ) !
RépondreSupprimerTu es sûre qu'il s'agit d'une poule, je la trouve vraiment chouette !
RépondreSupprimerJ'ai connu un coq unijambiste (accidenté) qui était le vrai gardien de la maison de ses maîtres qui avaient pourtant 5 chiens (et pas des petits). Il régnait vraiment en grand chef sur les bêtes et les gens !