huile sur toile - Agnès Mottelet. collection particulière.
Ça lui convenait très bien
Elle n'avait jamais aimé se lever tôt.
Surtout en été : certainement la langueur des soirées prolongées
Le vin frais , bu à l'ombre des grands arbres
Tout concourait à un lever tardif.
On lui avait dit grand bien de ce magnétiseur...
Une amie partie depuis dans des îles lointaines ,
Lui avait confié que cet homme surprenant lui avait permis de retrouver sa "lumineuse vacuité",
Fonction peu connue du cerveau gauche...
Depuis , sa vie avait pris des couleurs plus vives .....
Elle-même allait plutôt bien .
Mais une envie saugrenue de mystère ..
Elle pensait à Mia Farrow dans ce film de Woody Allen: "ALICE".
Traverser la ville baignée de soleil,
Longer le fleuve ,
Stationner au bord du canal , Les pontons de bois.
Les sandales claquent sur les planches.
La péniche amarrée ,
La passerelle .
Frapper pour entrer:
11h 40.
La petite porte vitrée s'ouvre .
Monsieur Pergame
Lunettes cerclées
Muet ,
Sourire.
La main se pose sur son épaule .
La pièce presque vide ,
La terrasse sur le pont.
Les deux paravents.
Elle voudrait partir , maintenant,
Mais non.
Oui.
Ne s'agirait-il pas plutôt d'une "friction" express ? d:^)
RépondreSupprimerNon- non ,Saoulfifre, c'est juste une distillation d'énergie ,concentrée par le verre ionique des lunettes..
RépondreSupprimerun peu Marguerite Duras...
RépondreSupprimerSylvie :
RépondreSupprimerMa chère , ça ne mérite pas tant !!
Bonne soirée de dimanche !
Oui, ça serait même "l'aimant" de Marguerite Duras, s'agissant de magnétisme ! :~)
RépondreSupprimerTant-bourrin , ok , mais ça ne se passe pas au bord du lac Léman ..
RépondreSupprimerJ'augure beaucoup de plaisir à la lecture de cette fiction et pourquoi pas comme le dit si bien un de tes admirateurs, le plaisir de cette "friction".
RépondreSupprimerLa mèdecine // . Etrange . Il faut que je te vois vite pour une maquette de livre.
christian
Imaginons...nous.
RépondreSupprimerVoici un duo décor, j'aime les passerelle et les pontons.
Réponse à tes interrogations sur ma ligne chocolatée. Pas mince , non. Des périodes aux contours épais et d'autres où la raison l'emporte sur la folle gourmandise. Des équilibres en balance, sans cesse démesurée. je ne fais pas le poids. Et un mari en sucre.
christian : cette fiction n'a qu'une page: celle-ci , la suite est laissée à la libre imagination de vos esprits enfiévrés ou proches de la sieste , ce qui est mon cas : vite une petite pause avant la classe de cet après-midi..
RépondreSupprimerLôlà: nan , je ne te crois pas , je continue à te sentir mince..
"Une distillation d'énergie" en voilà une belle d'expression que je vais pourvoir te piquer !!!! Belle semaine !
RépondreSupprimerToi tu vas finir par me voir débouler à l'improviste si tu continues comme cela !
RépondreSupprimerGare aux nougats
ah ah !
;)
http://www.youtube.com/watch?v=L8ejnv15bPk
RépondreSupprimerPour Lôlà, et les amateurs qui,à mon avis sont assez nombreux , la gourmandise étant très répandue ..
"Lumineuse vacuité" que ces choses là sont bien dites. Et ce grand gourou ne serait-il pas un descendant des Gourou coucou, un coup j'te vois, un coup tu m'vois plus dont la science continue à en mettre plus d'un ,de patient, dans le vent.
RépondreSupprimerLa chair est faible et les besoins en tous genres de ces "médecins de l'âme à quat' sous, insoupçonnables. Les gogos peuplant les rues comme les pigeons, les toits de nos maisons, je crains que le nombre de ces charlatans ne croisse plus vite que nos revenus.
Il n'y a quand mêmpas de mal à nous écrire de pareilles perles.
Merci
Roger